On n’imagine pas toujours les dommages collatéraux d’une tragédie. Le maire de Verlaine, Hubet Jonet, y est cependant attentif pour l’école municipale de Verlaine, située Vinâve des Stréats juste à côté du dépôt TEC où a eu lieu le meurtre du chauffeur de bus ce jeudi 21 mars 2024.
Les enfants ont été témoins malgré eux des interventions et de l’agitation sur le site. Et ils ont vite appris le drame. “L’école est située entre la salle de sport et le dépôt TEC, les élèves peuvent suivre le site par un chemin, explique Hubert Jonet. Toute la journée, ils ont vu les allées et venues et il me semble que certains ont été secoués. Mes petites-filles en particulier sont revenues choquées. Je vais contacter le directeur. Il y a peut-être du travail à faire avec les enseignants.»
Une situation gérée « sans panique et dans le calme »
Du côté de la directrice de l’école municipale, Catherine Godbille, on confie que la situation a été gérée sans panique et dans le calme et que les enfants ont été relativement épargnés. “Le dépôt est à l’arrière de l’école. Les enfants ont vu le tumulte, même si nous avons essayé de le cacher : les voitures de police, les experts, la presse, les caméras… Ils se demandaient ce qui se passait. Nous venons de leur parler d’un incident et qu’il n’y a eu aucun impact sur l’école.
Dans l’après-midi, plusieurs étudiants ont appris qu’il s’agissait d’un meurtre. Là encore, le personnel enseignant est intervenu pour encadrer les questions et les discussions. “On lui a expliqué que oui, une personne était décédée. Nous avons contextualisé les choses, parlé de manière simple et sans dramatiser, notamment lors du cours de citoyenneté. Si nécessaire, nous en reparlerons lors de ce cours. Le directeur s’attendait également à recevoir des courriels de parents inquiets. “Mais ce matin, rien… Il n’y a donc pas eu trop de conséquences pour nos enfants. Nous restons toutefois attentifs et ouverts si les enfants ont besoin d’en reparler. »
