c’est quoi ce phénomène qui vise à s’en prendre à quelqu’un pour ensuite diffuser la vidéo ? – .

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Les faits se sont déroulés mercredi 13 mars. Dans une école de Toulouse, une écolière est victime d’une embuscade. Une rafale de coups, des cheveux tirés… deux jeunes filles l’ont frappée et ont posté la scène, filmée par une amie, sur les réseaux sociaux. L’adolescent a porté plainte et un médecin légiste lui a prescrit une journée d’interruption totale de travail, rapporte La Dépêche du Midi.

Cette pratique violente n’est pas nouvelle et se développe depuis plusieurs années. Cela porte un nom : « happy slapping », ou vidéo lynchage en français. Cela consiste à agresser une personne, à filmer l’agression et à la partager sur les réseaux sociaux, afin d’humilier la victime.

Selon La Dépêche, tout porte à croire que ce passage à tabac en Haute-Garonne a été provoqué par le ressentiment d’anciens élèves du collège à l’égard de la victime. Les policiers qui ont reçu la plainte expliquent que « le fait de filmer et de diffuser ce type de vidéo est aussi réprimé que les violences commises ». Les trois jeunes interpellés, les agresseurs ainsi que le collégien qui a réalisé la vidéo, ont reconnu les faits. Ils ont été convoqués devant le juge des enfants.

En début d’année déjà, une scène d’une grande violence avait été tournée au Havre et diffusée sur les réseaux sociaux le 12 janvier 2024. Dans cette vidéo, on peut voir une adolescente se faire agresser et déshabiller par ses camarades de classe. Même chose le mois précédent, en décembre 2023, à Cambrai, où une vidéo a été publiée sur X, montrant l’agression d’un homme dans la rue par une bande de jeunes.

Comme le rappelle La Dépêche, à Toulouse déjà, en septembre 2021, c’était cette fois une jeune fille de 15 ans qui avait été agressée par des camarades de 16 et 17 ans. La vidéo, filmée par un autre lycéen, a été postée sur Snapchat, selon les déclarations de la victime.

Si les auteurs de l’attentat risquent d’être condamnés pour violences volontaires, ceux qui filment la scène (et ne souhaitent pas témoigner des faits) en sont tout autant responsables, risquant jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende. ‘bien. Il s’agit, selon le Code pénal, « d’un acte de complicité d’atteintes volontaires à l’intégrité de la personne » lorsqu’une personne enregistre « sciemment, par quelque procédé que ce soit, sur quelque support que ce soit, des images relatives à des attentats.

 
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