Qu’est-ce que l’hormonothérapie, le traitement suivi par Carla Bruni pour son cancer du sein ? – .

Qu’est-ce que l’hormonothérapie, le traitement suivi par Carla Bruni pour son cancer du sein ? – .
Descriptive text here

Il y a quelques mois, Carla Bruni révélait son combat contre le cancer du sein. Malgré sa rémission, l’ancienne top model poursuit son traitement pour se prémunir des risques de rechutes. Dans le podcast « Allez, j’ose ! » animée par la journaliste Elsa Wolinski, l’ancienne Première dame a confié qu’elle poursuivait bel et bien son traitement d’hormonothérapie. En France, le cancer du sein est la première cause de décès par cancer dans la population féminine. ELLE vous explique l’hormonothérapie souvent prescrite pour cette pathologie.

>> Lire aussi : Du diagnostic à l’après, la difficile prise en charge du cancer du sein chez les moins de 40 ans

Quelle est la fonction de l’hormonothérapie ?

L’hormonothérapie est un traitement qui vise à réduire ou empêcher la production d’une hormone, principalement l’œstrogène, qui peut stimuler la croissance d’une tumeur cancéreuse. “Plutôt que d’hormonothérapie, je préfère parler de traitement anti-hormonal”, a déclaré l’oncologue Benjamin Verret dans les colonnes de “Femme Actuelle”. En clair, les trois quarts des cancers du sein seraient « hormono-dépendants ». Conclusion : en bloquant la création d’oestrogènes produits par les ovaires, on empêche ces hormones de contribuer à la croissance des cellules cancéreuses.

Comment savoir si le cancer est hormono-dépendant ?

En cas de cancer du sein, un traitement hormonal est recommandé lorsque les cellules cancéreuses contiennent des récepteurs hormonaux. En examinant les cellules au microscope, les scientifiques peuvent déterminer si les hormones possèdent ou non des récepteurs d’œstrogènes ou de progestérone. Si tel est le cas, cela signifie que le cancer est hormono-dépendant. La patiente peut donc débuter un traitement hormonal. D’un autre côté, si peu ou pas de récepteurs sont observés sur les cellules cancéreuses, cela signifie probablement que les hormones n’affectent pas le développement des cellules cancéreuses, selon le National Cancer Institute.

Quels sont les traitements possibles ?

L’hormonothérapie est souvent prescrite pour une durée de cinq ans et repose principalement sur deux traitements, l’un destiné aux femmes préménopausées et l’autre aux femmes déjà ménopausées. Une femme préménopausée se verra prescrire du tamoxifène, un comprimé à prendre par voie orale. “On pourra aussi être amené à induire une ménopause artificielle et dans ces cas-là on ajoutera des injections sous-cutanées mensuelles ou trimestrielles d’analogues de la LHRH”, explique encore le Dr Verret à nos confrères de “Femme Actual”. Dans le cas d’une femme déjà ménopausée, des médicaments appelés anti-aromatases comme le létrozole, l’anastrozole et l’exémestane sont prescrits. En effet, même si les ovaires cessent de produire des œstrogènes, la sécrétion résiduelle persiste.

Quels sont les effets secondaires ?

Ces traitements peuvent provoquer des symptômes pouvant être associés à la ménopause tels que des bouffées de chaleur, des perturbations du cycle menstruel, des règles irrégulières, des règles interrompues, une prise de poids, une sécheresse vaginale, des pertes vaginales, des douleurs articulaires ou une diminution de la densité minérale osseuse. “C’est la raison pour laquelle, avant de débuter le traitement, une ostéodensitométrie est réalisée chez les femmes à risque d’ostéoporose et un suivi sera alors effectué à intervalles réguliers”, précise le spécialiste.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV l’expertise est-elle objective ? – .
NEXT trois personnes grièvement blessées