La famille Call of Duty s’agrandit (encore). Warzone Mobile sera disponible aujourd’hui dans le monde entier et Activision a déjà de grandes ambitions. Pour en savoir plus, nous avons pu nous entretenir avec Chris Plummer, le co-directeur de la division mobile de l’éditeur américain.
Alors que l’opus 2024 de Call of Duty est toujours attendu, le célèbre jeu de tir revient ce 21 mars avec un nouvel épisode… sur mobile. Oui, aujourd’hui, Warzone Mobile est disponible dans le monde entier – après quelques retards et une version limitée dans plusieurs pays. C’est une nouvelle étape importante pour la licence ! Contrairement à Call of Duty Mobile (qui met l’accent sur le multijoueur classique au sein d’un écosystème fermé), Warzone Mobile est le chaînon manquant entre la série Battle Royale et les joueurs sur smartphone, grâce à une idée simple, la progression croisée, déjà largement testée sur d’autres aspects. En gros, le jeu permet d’avancer votre battle pass et le niveau de vos armes Warzone sur mobile, puis de retrouver votre progression sur PC ou console.
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Effet d’émulation
“Ce système est ce que les joueurs ont le plus demandé, c’est en partie pourquoi nous avons lancé Warzone Mobile”, explique Chris Plummer, co-directeur de la division mobile d’Activision, avec qui nous avons discuté via Zoom. “Nous discutons beaucoup avec notre communauté et ils voulaient vraiment que leur temps de jeu soit pris en compte sur toutes les plateformes.”
De toute évidence, Activision compte sur une sorte d’effet d’émulation, dans la mesure où tous les joueurs de Warzone (sur PC, console et désormais mobile) partageront des « discussions et intérêts communs », notamment via le battle pass, ce système de progression qui donne accès progressivement à des récompenses cosmétiques | au fur et à mesure de l’avancement des jeux (et qui incite souvent les joueurs à dépenser de l’argent réel). Le pass de combat de Warzone Mobile sera donc le même que celui de Warzone classique, apportant des récompenses de qualité « sans précédent » sur mobile, précise Chris.
“Avec Warzone Mobile, on ne simule rien, c’est l’expérience réelle, le même système, les mêmes mouvements, physique, animations (comme Warzone classique, ndlr) -Chris Plummer
Un public différent
Mais Warzone Mobile n’est pas une bête de copier-coller, même s’il reprend la carte Verdansk, les sensations et même – dans une certaine mesure – les visuels de la version de base. L’éditeur sait bien que les joueurs sur smartphone ont certaines attentes et habitudes. Cette nouvelle édition bénéficiera donc de contenus spécifiques aux mobiles, à commencer par un mode battle royale avec 120 vrais joueurs (pas de bots au programme) condensé en 10 minutes par défaut contre les 20 à 30 minutes habituelles. Mais aussi des listes de mode ainsi que des événements « live » adaptés au rythme de ce public.
“Nous avons passé beaucoup de temps à nous assurer de proposer une playlist à la fois familière et adaptée aux joueurs mobiles.” -Chris Plummer
Objectif bien en tête
Activision semble avoir mis toutes les chances de son côté et mise également sur une compatibilité qui remonte à six générations de téléphones (iPhone 8)… Bref, l’éditeur n’est pas là pour tirer dans le vide. « En interne, nous parlons de dix ans de durée de conservation pour Warzone Mobile », nous dit Chris Plummer. Une belle et longue durée de vie développée par les mêmes développeurs qui s’occupent actuellement de la version de base et qui bénéficieront à terme des avancées technologiques des derniers smartphones.
Dans le même temps, Call of Duty Mobile ne s’arrête pas, qui – en juillet dernier – avait rapporté au total 3 milliards de dollars. “Nous sommes très fiers d’avoir deux jeux Call of Duty à succès sur le marché mobile, nous pensons qu’ils servent des objectifs différents”, explique le co-directeur. “Nous continuerons à les soutenir.” La poule aux oeufs d’or d’Activision va sans aucun doute repartir.
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