La NASA veut savoir dans quelle mesure le bruit de la mobilité aérienne urbaine vous gênerait

La NASA veut savoir dans quelle mesure le bruit de la mobilité aérienne urbaine vous gênerait
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avion! C’est le nouveau Volocopter ! Le taxi aérien électrique Volocopter 2X est représenté volant de manière stable, silencieuse et fluide, tout en résistant aux conditions de l’East River tôt le lundi 13 novembre 2023. Selon la société à l’origine du multicoptère du Volocopter, sa conception est particulièrement adaptée aux vols de courte à moyenne durée. missions urbaines, produisant zéro émission en vol et très peu de pollution sonore qui est à peine audible dans une métropole animée comme New York. (Photo de Luiz C. Ribeiro pour NY Daily News via Getty Images)

Nouvelles quotidiennes de New York via Getty Images

Même si le ciel n’est pas encore rempli de voitures volantes à la Jetsons, de nombreux programmes d’avions Advanced Air Mobility ou Urban Air Mobility progressent. Avant que le ciel ne soit trop encombré par ces avions, la National Aeronautics and Space Administration veut savoir si le bruit produit par une flotte de ces véhicules bourdonnants deviendrait intolérable pour ceux au sol.

À cette fin, le 15 mars, la NASA a déposé un avis sur le Registre fédéral pour la collecte d’informations : Test psychoacoustique administré à distance pour la réponse humaine avancée au bruit de la mobilité aérienne.

Les programmes de voitures volantes avancent

Les programmes AAM et UAM, y compris les avions électriques à décollage et atterrissage vertical, sont nombreux, même s’il faudra encore quelques années avant qu’ils ne décollent. Certains défis techniques majeurs demeurent, notamment le poids de la batterie requis pour voler ces avions sur de longues distances, les lignes directrices pour approuver chacun des différents avions comme sûr à exploiter et la gestion du trafic aérien.

La Federal Aviation Administration a publié la version 2.0 du concept d’exploitation de la mobilité aérienne urbaine en avril de l’année dernière. Il a été développé la NASA et des acteurs de l’industrie. Leur objectif est de favoriser un système de transport AAM qui soutiendra les opérations de passagers et de fret ainsi que d’autres besoins aériens reliant les environnements urbains et ruraux.

L’Agence de la sécurité aérienne de l’Union européenne envisage également d’accueillir les avions UAM, prévoyant que cela « deviendra une réalité en Europe d’ici 3 à 5 ans ».

Un avenir de voiture volante bruyante à venir ?

Compte tenu de ces progrès, il semble opportun (ou peut-être même un peu tard) pour la NASA de vérifier que les niveaux de bruit provenant des rotors électriques de ces avions ne poseront pas de problème.

La NASA explique dans son avis que « la réponse humaine au bruit de ces véhicules doit être mieux comprise pour aider à minimiser l’impact du bruit ». Il propose « d’exécuter un test administré à distance sur la réponse humaine au bruit, appelé test psychoacoustique, pour acquérir la réponse au bruit des véhicules AAM/UAM ».

La NASA a trouvé un nom intéressant pour le test : le test Varied AAM Noise and Geographic Area Response Difference, ou test VANGARD.

Il utilisera une méthodologie de test récemment développée par la NASA : la plateforme de test psychoacoustique à distance. Des tests en ligne seraient administrés aux membres du public dans les régions américaines où les avions AAM/UAM sont « susceptibles de voler à l’avenir ».

La NASA écrit : « Les sujets de test participeront à une application de test en ligne en utilisant leurs propres ordinateurs et appareils de lecture audio, tels que des écouteurs, pour écouter des stimuli sonores calibrés. »

Les tests de bruit des voitures volantes ciblent les métropoles TGT et leurs banlieues

L’objectif de VANGARD est de déterminer si les personnes qui vivent dans des environnements plus calmes ou plus bruyants sont significativement plus gênées par le bruit supplémentaire des avions AAM et UAM et si le niveau de gêne varie selon la région géographique.

Trois régions urbaines à « bruit ambiant élevé » mentionnées comme étant ciblées par le test sont Los Angeles, Dallas et New York. La NASA collecterait des données sur le « faible bruit ambiant » dans les banlieues de ces villes.

« Les environnements ambiants « faibles » sont des zones suburbaines situées le long des trajectoires de vol probables des AAM/UAM dans un rayon de 100 miles du centre urbain », explique la NASA. Les régions ciblées seront sélectionnées par code postal sur la base des données d’enquête sur le bruit existantes du National Park Service.

À partir de ces tests, la NASA espère savoir si les niveaux de gêne varient selon la phase de vol AAM/UAM : décollage, atterrissage et croisière. Ils espèrent également savoir si le niveau de gêne varie en fonction de la proximité des personnes avec les opérations aériennes. Ils étudieront ensuite également si les résultats de gêne sont en corrélation avec des mesures objectives telles que « les mesures de qualité sonore ; spectres ; et l’enveloppe d’amplitude. Ils distribueront également des questionnaires post-expérience pour déterminer si les résultats peuvent être expliqués par la sensibilité au bruit.

La NASA recevra des commentaires sur le test proposé jusqu’au 14 mai 2024.

Les tests de niveau de bruit ont déjà conduit à des politiques réglementaires limitant les opérations aériennes, notamment l’interdiction des vols supersoniques au-dessus du continent américain.

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J’ai passé 16 ans dans l’aviation, travaillant sur le terrain dans des hangars, des centres de formation et des salles de réunion de 1994 à 2010. Pendant cette période, j’ai travaillé avec des PDG, des ingénieurs, des acheteurs de compagnies aériennes et des équipes de conception pour lancer de nouveaux programmes. J’ai répondu aux régulateurs de l’industrie pour le processus d’approbation des équipements de cabine, supervisant les installations de R&D, de production et d’essai. Je détiens même un brevet pour un radeau de sauvetage militaire.

En 2013, j’ai décidé de traduire mon expérience de l’aviation en articles perspicaces pour les principales publications de l’industrie et des consommateurs. Je démystifie le jargon aéronautique, offrant aux lecteurs un aperçu clair et concis du monde du vol. Mon expérience pratique, mes connaissances techniques et ma connaissance du secteur me permettent de combler le fossé entre la complexité de l’aviation et la compréhension publique de l’industrie, rendant ainsi le secteur du vol plus accessible à tous.

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