«J’avoue avoir violé et tué Alicia. J’avoue aussi avoir violé Mathilde, c’est ce qui s’est passé comme elle l’a raconté à la police. J’avoue aussi avoir attaqué Sandra. Une liste sordide déjà longue, qui pourrait être encore plus longue, selon les soupçons des policiers recueillis par Le Parisien : ils soupçonnent celui qui a été tristement nommé «l’étrangleur accroupi» d’avoir commis deux fois plus de crimes qu’il l’avoue.
Souvenez-vous, l’été dernier : le corps sans vie d’Alicia, nu, avait été retrouvé dans un petit immeuble lugubre abandonné et squatté du 7e arrondissement, rue Domer. La jeune fille, âgée de 18 ans, avait été déclarée disparue neuf jours plus tôt. C’est grâce au témoignage de Mathilde, autre victime du vagabond âgée de seulement 21 ans, que la dépouille a été retrouvée dans ce squat, théâtre de son viol.
Le vagabond, âgé de 32 ans, mendiait dans le centre de Lyon avec son retriever noir, Carlito : c’est grâce à lui qu’il attirait ses victimes, avant de les conduire vers des lieux abandonnés. Là, il a suivi le même mode opératoire : étranglement, et, lorsqu’elle a repris connaissance, menaces, puis viol, dans le squat.
L’homme plutôt charismatique a usé de ses charmes pour amadouer ses victimes : il aurait commis une série de crimes entre 2018 et 2023, avant d’être placé en détention provisoire. Il aurait voyagé dans plusieurs pays européens, dont l’Allemagne, la France, l’Espagne, la Belgique… augmentant ainsi le risque de victimes au-delà des frontières.
Les enquêtes sont en cours.
