“LLe 5 novembre sera la date la plus importante de l’histoire de notre pays. » Lors d’un meeting de son parti à Vandalia, dans l’Ohio (nord des Etats-Unis), samedi 16 mars, le républicain Donald Trump a redoublé d’efforts pour discréditer le camp démocrate rival, à quelques mois de l’élection présidentielle. “Si je ne suis pas élu, ce sera une boucherie pour le pays”, a-t-il prévenu, faisant référence à la situation économique du pays.
Les menaces de l’ancien président des États-Unis font ainsi référence aux projets chinois de construire des voitures au Mexique, faisant de ce pays une tête de pont pour entrer sur le marché nord-américain. “Ils ne pourront pas vendre ces voitures si je suis élu”, insiste Donald Trump, qui affirme que cette concurrence chinoise qui pèse sur l’industrie automobile américaine restera “le moindre des soucis de Joe Biden” en cas de réélection. « Vous avez des gens incompétents à la tête du pays et qui le conduisent à sa chute », insiste-t-il.
“Il veut un autre 6 janvier”
Quatre jours après avoir obtenu l’investiture républicaine – tout comme le président Biden dans le camp démocrate – le milliardaire a qualifié sa victoire aux primaires de « la plus rapide jamais enregistrée ». En réaction, l’équipe de campagne de l’actuel président a assuré, dans un communiqué, que “les Américains lui infligeront une nouvelle défaite électorale en novembre, car ils continuent de rejeter son extrémisme, son goût de la violence et sa soif de vengeance”.
LIRE AUSSI Élection présidentielle américaine : la guerre à Gaza peut-elle faire tomber Joe Biden ? “Il veut un autre 6 janvier”, préviennent également les démocrates, en référence à l’attaque du Capitole par des partisans de Donald Trump en 2021. Lors d’un dîner à Washington, Joe Biden s’est également exprimé, mettant en garde contre “les mensonges sur l’élection de 2020”. [et] le complot visait à le remettre en question. Malgré l’échec du candidat républicain il y a quatre ans, prévient le démocrate, « la menace demeure ».
