Les tops et les flops

Les tops et les flops
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LES HAUTS

Les remplaçants de l’OL sont désormais connus pour être diablement efficaces. A Paris, il y a Gonçalo Ramos. Entré après l’heure de jeu (62e), le Portugais a parfaitement lancé Achraf Hakimi en profondeur sur le but du Marocain (78e). Ramos a surtout inscrit le but égalisateur dans les arrêts de jeu (90e+5) d’une tête fracassée avec l’aide du poteau. L’ancien joueur de Benfica est tout simplement le remplaçant le plus décisif cette saison en Ligue 1 (5 buts, 1 passe décisive).

  • Du jamais vu depuis 1976-77 : personne ne reste silencieux

Il y a eu du festival entre Rennes et Brest (4-5). Mais si l’on a pu assister ce dimanche au match le plus prolifique de la saison en L1, cette orgie de buts bretonne s’est surtout ajoutée à un fait rare sur le terrain offensif du championnat de . Lors de cette 31ème journée, il n’y a pas eu un seul 0-0. Mieux encore, toutes les équipes ont trouvé le chemin des filets. Et c’est la première fois dans l’élite que cela arrive depuis la 4e journée de la saison 1976-77. Une autre époque.

Akor Adams a réalisé un début de saison époustouflant à Montpellier (7 buts lors de ses 9 premiers matches) avant de nous décéder. Le Nigérian n’avait plus marqué depuis octobre en Ligue 1 et il a trouvé le chemin des filets après 2 minutes de jeu contre Nantes (1-1) d’un tir du droit pour achever un centre d’Al-Tamari. Un objectif qui compte pour le MHSC qui se rapproche de son maintien.

  • Lacazette, le « Général » guidait son peuple

Il ne cesse de justifier son surnom. Alexandre Lacazette a une nouvelle fois guidé son équipe, comme il l’a souvent fait ces derniers mois. Le « Général » a parfaitement joué son rôle ce dimanche soir face à Monaco. Avec un but – son 16e de la saison en L1 – il a une nouvelle fois montré la voie à suivre en égalisant. Et grâce à son sens du travail d’équipe, il a ensuite délivré une passe décisive à Malick Fofana pour sceller la victoire des siens (3-2). Un vrai leader. Si peut encore rêver d’Europe, cela y est pour beaucoup.

  • Clermont, grand amateur de Champagne

Ce n’est peut-être pas un hasard si Clermont a pu sortir la tête de l’eau face au Stade de Reims, après quatre matches sans succès en Ligue 1. Le club champenois évoque de bons souvenirs aux Auvergnats, contre qui ils s’étaient imposés en inscrivant quatre buts, une première dans leur histoire dans l’élite. Ce dimanche, nouvelle récidive pour les hommes de Pascal Gastien (4-1), avec en prime le réveil d’Elbasan Rashani – auteur d’un doublé – qui jusqu’alors n’avait pas été décisif la moindre fois cette saison. Clermont aime clairement le Champagne.

  • Plus qu’un derby, le match de l’année

Des buts, du spectacle, deux équipes attirées par le but adverse : Rennes et Brest ont offert aux tribunes pleines du Roazhon Park un véritable feu d’artifice (4-5). C’est simple, il y avait de tout. Du beau jeu, beaucoup de buts (neuf, le total le plus élevé cette saison), et un suspense qui a tenu en haleine tous les observateurs, qu’ils soient dans les tribunes ou derrière leur télé. Le scénario s’est terminé sur un final de haut vol de Lilian Brassier (90e+5). Si Brest sort du derby avec les trois points et les honneurs, les Rennais ont joué leur rôle avec brio, optant pour une approche offensive afin d’aller chercher la victoire à 4-4. Bien sûr, Rennes a finalement perdu, mais le football a beaucoup gagné.

Les flops

  • Nordin, l’attaque maladroite

C’est plus gênant qu’autre chose. Mais Arnaud Nordin s’est rendu coupable d’un geste très grave envers Nicolas Cozza lors du match nul de Montpellier contre Nantes (1-1). L’attaquant montpelliérain s’est jeté pour dégager un ballon aérien venu de derrière lui, et son pied a heurté violemment le visage et le haut du torse du défenseur nantais. Expulsé, Nordin n’avait pas vu son adversaire, qui s’en est relativement bien sorti avec des points de suture compte tenu de la violence du choc. Mais il n’y a eu aucun contrôle dans son intervention et il peut s’estimer heureux que les conséquences sur la santé de Cozza n’aient pas été plus graves.

  • Lorient, un sabordage régulier

Dans le Morbihan, la marée monte, monte, et promet désormais d’engloutir les Bretons vers les profondeurs de la Ligue 2. Un horizon qui semble semaine après semaine de plus en plus inéluctable pour les hommes de Régis Le Bris. Dimanche, tout semblait pourtant prévu pour un après-midi heureux sous le soleil du Morbihan. Mais, comme trop souvent cette saison, les Merlus ont été sabordés. Après l’ouverture du score, Lorient n’a pas su faire preuve de réalisme pour enfoncer le clou face au réalisme aiguisé de Toulouse en fin de match (1-2). Une cinquième défaite de rang (17e, 26 points) et on sentait que le Moustoir, désabusé et interdit, n’avait qu’à accepter la sentence toujours plus proche d’une descente.

Un véritable chemin de croix : voilà comment décrire le derby du Warmed Omari (Stade Rennais). Débordé dans l’impact, le timing et les courses, le jeune défenseur central français (24 ans) a parcouru la rencontre spectaculaire contre Brest (4-5) comme une âme perdue, les épaules chargées d’un lourd fardeau. Après un excellent départ des locaux, Omari a d’abord permis aux Brestois de réduire l’écart, battus dans le duel par Steve Mounié (11e). Puis, sous la pression de l’attaquant finistérien, Omari dévie le ballon du tibia dans ses propres filets (48e). Sur les autres buts des Pirates, sa responsabilité était moindre, même si son manque de sérénité n’arrangeait pas les choses. Il aurait pu faire mieux, par exemple, sur la réalisation de Brassier, à la réception d’un coup franc qu’Omari laisse filer devant lui sans réagir. Comme abasourdi, à l’image de ses coéquipiers en fin de match.

Arrogance, VAR, politique : l’arbitrage français au plus bas

En embuscade pour retrouver la Ligue des Champions à l’issue de la 21e journée, Lens voit ses rêves s’envoler. Car depuis leur succès contre Strasbourg (3-1), les Nordistes manquent de régularité. Il y a certes eu des victoires contre Lyon (0-3) et Brest (1-0), concurrents directs en prime. Mais sinon, les Sang et Or ont trop gâché. Beaucoup trop même. Lors de leurs dix derniers matches de L1, ils ont enregistré trois victoires, deux nuls et cinq défaites. Au moment du sprint final, ce n’est pas l’issue attendue. Et après cette 31e journée et sa défaite contre Marseille (2-1), le RCL se retrouve sixième mais à cinq points de Nice (5e) et neuf de (4e).

 
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