Fabien Galthié et le capitaine Grégory Alldritt ont tenu à saluer l’état d’esprit de l’équipe de France de rugby qui a réussi à braver les vents contraires pour renverser l’Angleterre sur le fil (33-31), ce samedi soir, à Lyon.
Fabien Galthié, sélectionneur de l’équipe de France. « En première mi-temps, nous sommes très bien entrés dans le match avec la domination de nos attaquants. Nous dominons également physiquement les collisions. Mais nous manquons de lucidité sur nos moments forts en ne les concrétisant pas. Le score aurait dû être plus lourd à la pause. Face à une équipe qui est en place et qui attend son tour, on s’expose. Nous avons ensuite encaissé un 21-0. C’est un moment où le bâtiment a vraiment tremblé. Là, il faut être vraiment solide pour faire ce que l’équipe a fait. Sautez sur les moindres miettes. Reprendre l’avance… Grâce à cela, nous avons réussi à revenir rapidement devant. Il nous fallait un état d’esprit, une force collective et un caractère super solide. C’est un match qui ressemble à notre quart de finale de Coupe du monde perdu contre l’Afrique du Sud. Mais cette fois, nous avons gagné. C’est tirer les leçons de ce qui s’est passé il y a quelques mois. Nous avons beaucoup appris sur nous-mêmes. Mais nous avons aussi beaucoup appris de nous-mêmes.
(Concernant le dernier penalty de Thomas Ramos). Je suis descendu, je voulais la voir d’en bas. Maxime Lucu avait aussi hâte de la frapper. Mais Thomas a pris ses responsabilités. »
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Grégory Alldritt, capitaine de l’équipe de France. « Il faut féliciter le groupe pour toute l’énergie et tout l’engagement qu’il y a eu lors de ce match. C’est grâce à cela que nous avons pu gagner. Tout n’est pas contrôlé, mais c’est le risque. Par rapport au premier match contre l’Irlande, il y avait des ajustements à faire. Nous avons été critiqués à juste titre. Mais je suis fier de ce groupe. Tout le monde a fait preuve de caractère en parvenant à reconstruire ensemble et à recréer un peu de dynamique. Sur les deux derniers matches, nous nous sommes recentrés sur nous-mêmes et sur nos standards. Nous nous sommes concentrés sur la performance. Il était important de rentrer chez soi et de pouvoir réfléchir à la suite avec plus de sérénité. »
Propos recueillis par Arnaud Clergue
