20h00 : Emmanuel Macron prend la parole : « La Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre. Si cela dégénère, ce sera la responsabilité de la Russie. Depuis 10 ans, la Russie déclare la guerre à l’Ukraine. Alors je décide. Nous ne mènerons jamais d’offensive, nous ne prendrons jamais l’initiative. La France est une force de paix. Simplement, aujourd’hui, pour avoir la paix en Ukraine, nous ne devons pas être faibles. Toutes les options sont possibles, mais c’est le Kremlin qui en sera responsable. Nous ne devons pas être faibles. Nous sommes prêts. La contre-offensive ukrainienne ne s’est pas déroulée comme prévu.
La guerre est sur le sol européen. Si la Russie gagne, la vie changera en France, nous n’aurons plus de sécurité.
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11h01 : Emmanuel Macron s’expliquera ce soir devant les Français, « yeux dans les yeux », sur les questions de soutien à l’Ukraine, après ses propos polémiques sur l’envoi possible de soldats occidentaux, face à une Russie de plus en plus forte. « menaçant » en Europe.
A trois mois des élections européennes, son interview au journal télévisé de 20 heures de TF1 et de France 2 marquera aussi de facto son entrée en campagne, après le premier rendez-vous de son camp dimanche à Lille.
Il s’exprimera également dans la foulée du premier grand débat, sur le Sénat public, avec toutes les têtes de liste à l’exception notable de Jordan Bardella (Rassemblement national) représenté par Thierry Mariani, un député européen réputé proche de Moscou. La majorité présidentielle a notamment prévu d’axer sa campagne sur le soutien à l’Ukraine, accusant le Rassemblement national, en tête dans les sondages, et La France insoumise, de maintenir des positions pro-russes.
«Le président rendra compte de la situation de manière pédagogique», résume un proche, après la signature de l’accord bilatéral de sécurité avec Kiev et le débat au Parlement sur le soutien à l’Ukraine. L’Assemblée nationale mardi, comme le Sénat mercredi, ont largement approuvé l’accord de sécurité, loin du consensus généralement observé sur les questions internationales.
“Il est légitime et naturel qu’il puisse s’adresser aux Français (…) pour dire, les yeux dans les yeux, quel est l’état de la situation et comment organiser les choses dans les semaines à venir”, ajoute-t-il.