Interrogé sur une potentielle candidature à l’élection présidentielle de 2027, le ministre de l’Économie et des Finances a répondu sur LCI qu’il ne « préparait » pas la course à l’Élysée.
Il n’y pense pas en se rasant le matin. Le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a déclaré dimanche sur LCI qu’il “ne préparait pas 2027”, année de la prochaine élection présidentielle française, déclarant également que ses relations avec Emmanuel Macron étaient “très bonnes”.
“Je ne prépare pas 2027. Je suis à ma tâche, c’est lourd, c’est difficile”, a affirmé Bruno Le Maire.
“L’élection présidentielle n’est pas une élection qu’on prépare des années à l’avance, je ne prépare pas 2027 et je me concentre sur les responsabilités qui ont été les miennes depuis sept ans, ce qui n’est pas ordinaire sous la Ve République, avec beaucoup de sérénité, beaucoup de détermination […] Croyez-moi, c’est suffisant pour occuper la journée d’un homme », a-t-il ajouté.
« Tant que le président de la République me fera confiance, je resterai dans les fonctions qui sont les miennes », a déclaré Bruno Le Maire, candidat à la primaire droite et centre en 2016. Défait au premier tour avec 2,38 %, il a soutenu François Fillon, avant de devenir finalement ministre d’Emmanuel Macron.
“Il n’y a pas de problème politique”
Interrogé sur les tensions avec Emmanuel Macron, notamment autour des dérapages budgétaires, le ministre a déclaré : « Je vous rassure, mes relations avec le président de la République sont très bonnes, elles l’ont toujours été, la meilleure preuve c’est qu’il a maintenu sa confiance.
“Il n’y a pas de problème politique car il y a un accord parfait sur l’objectif stratégique de redressement des finances de la nation française”, a-t-il ajouté, déplorant “de voir beaucoup de commentaires, beaucoup de remarques, beaucoup d’observations de la part de gens qui, pour À ma connaissance, je n’ai jamais assisté aux discussions que nous pouvons avoir», a encore affirmé Bruno Le Maire.
Interrogé sur une éventuelle accession au pouvoir en 2027 de Marine Le Pen, il a répondu : « c’est une hypothèse que je n’envisage pas ».
«La politique de Marine Le Pen serait une catastrophe économique, financière et culturelle pour notre pays. […] Le programme économique de Marine Le Pen est un programme économique communiste», a-t-il également déclaré, citant notamment «le retour à la retraite à 60 ans qui coûterait des dizaines de milliards d’euros».
