Voilà ce que devrait coûter à la Ville de Huy la gestion du téléphérique

Voilà ce que devrait coûter à la Ville de Huy la gestion du téléphérique
Voilà ce que devrait coûter à la Ville de Huy la gestion du téléphérique

La Ville a tenté de trouver un gestionnaire pour son téléphérique. Mais sans succès. En octobre dernier, six mois avant l’ouverture du téléphérique, elle a décidé de confier la gestion du téléphérique à son Autorité foncière, tout en se donnant la possibilité de trouver le gestionnaire privé qui prendra la relève par la suite. Pour les emplois supplémentaires (un responsable technique, deux ouvriers qualifiés, un agent d’accueil et un agent de maintenance), un appel à candidatures a été lancé et “on fait le point sur les candidatures lundi avec le chef de l’Administration Foncière”explique Jacques Mouton, échevin du Tourisme.

Au printemps, la Ville de Huy ouvrira son téléphérique. Elle espère, avec ce nouvel outil, développer le tourisme dans la ville. Reste qu’en plus des travaux (15 millions ont été investis), cette gestion communale risque de peser sur le budget communal. En octobre dernier, lorsque la Ville annonçait qu’elle en reprenait la direction, Jacques Mouton, mais avec sa casquette d’échevin aux finances, avait annoncé qu’il ne voulait pas donner de chiffres précis. Des chiffres qui incluent l’assurance, l’agrément, l’entretien, la maintenance, l’électricité ainsi que les emplois. Depuis, ces chiffres ont été affinés par les services municipaux. Et on en sait un peu plus sur l’aspect financier de la gestion des téléphériques.

Qu’est-ce que ça donne alors ? « Le service a établi une liste de toutes les dépenses prévues ainsi que les recettes », note l’échevin Jacques Mouton. Sur un an, la Ville de Huy prévoit de consacrer un montant de 259 000 € aux salaires du personnel (pour 1,5 ETP pilote ; 1,5 ETP électromécanicien ; 1,5 ETP agent d’accueil et 0,5 ETP auxiliaire surface). Pour tout ce qui touche à l’informatique, aux assurances, à la téléphonie, à la communication, une somme de 30 000 € a été budgétée. Les charges (eau, gaz, électricité) ? 109 000 €. Nous prévoyons une somme de 12 000 € pour les pièces de matériel, la graisse ; tout ce qui est fourniture technique. “Nous prévoyons également 103 000 € qui seront alloués à l’entretien du téléphérique, de l’ascenseur, des cabines, etc.” Une somme de 50 000 € a également été réservée à toute intervention spécifique. Ce qui fait un montant total de 564 000 €.

Des chiffres à affiner

Ce sont les dépenses. Et les recettes ? « Nous prévoyons 313 000 € pour les entrées du téléphérique, la location de la brasserie, la location de vélos, les commerces et la cafétéria du fort et le parcours aventure. Nous prévoyons 30 000 entrées au fort. Et l’échevin affirme qu’il y en a actuellement environ 20 000 mais sans téléphérique ni ascenseur. « Si l’on examine attentivement le delta, cela représenterait un coût annuel de 250 000 euros. » En 2011, avant le terrible accident, le téléphérique coûtait environ 150 000 € par an avec des équipements dépréciés, pas d’ascenseur, moins de personnel et moins d’attractions annexes. Jacques Mouton ajoute que « Chaque euro investi dans le secteur public génère trois euros dans le secteur privé ». Toutefois, ces chiffres de recettes et de dépenses, « il va falloir les affiner au fil des mois afin de trouver notre rythme de croisière ».

 
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