Les recherches lancées dans une zone inexplorée reposent sur l’hypothèse que l’avion a été délibérément détourné
Le mystère du vol MH370 est-il sur le point d’être résolu, neuf ans après sa disparition ? C’est ce qu’espèrent les experts, qui ont lancé de nouvelles recherches dans une zone encore inexplorée, en partant de l’hypothèse que l’avion aurait été délibérément détourné et s’était écrasé dans les profondeurs de l’océan. .
Le 8 mars 2014, 38 minutes après avoir quitté Kuala Lumpur, en Malaisie, en direction de Pékin, l’avion de Malaysia Airlines disparaît, sans jamais atteindre sa destination. Malgré de nombreuses opérations de recherche dans différentes parties du monde, l’avion n’a jamais été localisé et le sort des 237 passagers à bord n’a jamais été élucidé.
Mais en septembre dernier, l’expert spatial Jean-Luc Marchand et le pilote Patrick Bly ont proposé une nouvelle zone de recherche en partant de l’hypothèse que l’avion avait été délibérément détourné. Ils ont réussi à convaincre l’Australian Transport and Safety Authority, le gouvernement malaisien et la société d’exploration Ocean Infinity de lancer des recherches dans cette zone relativement petite, qui peut être entièrement explorée en seulement dix jours.
Selon les deux hommes, le brusque changement de direction de l’avion survenu alors qu’il se trouvait dans un « no man’s land » entre les espaces aériens de la Thaïlande, de l’Indonésie, de l’Inde et de la Malaisie n’est pas une coïncidence. Ils pensent que le pirate de l’air présumé était un pilote expérimenté, qui savait que l’avion ne serait pas facilement détecté dans cette zone.
Un rapport final de 229 pages révèle le lieu jusqu’alors inconnu de l’accident, à environ 1 560 km à l’ouest de Perth en Australie. Ces données s’appuient sur une technologie révolutionnaire dans le domaine de la radio, le « Weak Signal Propagation Reporter » (WSPR), développée ces dernières années. Selon les experts, ces nouvelles découvertes concordent avec les analyses antérieures de la société Boeing et de l’Université d’Australie occidentale, qui étudient les débris présumés de l’avion découverts dans l’océan Indien. Cette découverte a ravivé l’espoir de résoudre ce mystère vieux de près de dix ans, qui a fasciné les chercheurs et les théoriciens du complot.