Quoi qu’il en soit, les faits de la « Bande » sont effectivement divers. On associe la Bande de Nivelles à des braquages sanglants dans des grands magasins, mais des vols et des liquidations individuelles ont également eu lieu. De plus, il y a deux vagues : la « Bande » a frappé une première fois dans la période 1982-1983, les attentats les plus sanglants ont eu lieu deux ans plus tard.
« Un aveugle peut voir qu’il y en a plus d’un », explique l’ancien détective Eddy Vos. « Rien que les affiches jaunes (avec les photos des robots, ndlr). Il y a plus de trois suspects dessus. Et le soi-disant « Géant » apparaît d’abord alors qu’il y a déjà eu des faits où il n’y avait pas de « Géant ». Il se peut qu’il y ait eu un grand groupe des mêmes auteurs qui se sont succédés, ou qu’il y ait eu plusieurs gangs. »
“Il s’agit bien d’une réflexion, d’une théorie selon laquelle il existait plusieurs gangs qui auraient pu être dirigés par les mêmes clients”, reconnaît le journaliste de la VRT Dirk Leestmans, qui suit le dossier depuis des années.
« Supposons qu’ils planifient une attaque contre un grand magasin, ils font appel à A, B et C. Supposons qu’ils aient besoin de quelqu’un pour liquider quelqu’un, ils font appel à E et F. Supposons qu’ils aient besoin de quelqu’un pour voler des armes, ils font appel à X, Y. et Z. »
