Trek lance la huitième génération de Madone et abandonne Emonda – .

Trek lance la huitième génération de Madone et abandonne Emonda – .
Trek lance la huitième génération de Madone et abandonne Emonda – .


Jeudi 27 juin 2024 à 17h00

Zone matérielle À peine deux ans après le renouvellement du Madone par Trek, il existe déjà un successeur, car la marque américaine de vélos a dévoilé aujourd’hui la huitième génération de son vélo de course emblématique. Il s’agit d’un vélo de course polyvalent qui ne se concentre plus uniquement sur l’aérodynamisme, mais qui allie celui-ci à un faible poids. Cela met également fin à l’Emonda, que Trek retire de sa gamme.

L’Emonda et le Madone réunis en un seul vélo : c’est ainsi que l’on pourrait décrire le dernier né de la famille des vélos de course de Trek. C’est d’ailleurs ce que les ingénieurs de Trek avaient en tête lorsqu’ils ont commencé à développer le vélo de course. Le nouveau vélo devait combiner le faible poids de l’Emonda avec les qualités aérodynamiques du Madone, le tout avec un comportement de conduite agréable et une rigidité décente.

photo : Joris Knapen

Trek voulait créer un vélo de course qui fonctionne bien partout. Cela s’inscrit tout à fait dans la tendance que l’on observe dans le cyclisme depuis plusieurs années, celle des marques de vélos qui se concentrent sur un modèle haut de gamme, au lieu de développer un vélo de course léger et aérodynamique. Un autre facteur chez Trek est qu’ils réduisent activement la quantité de produits (en termes absolus) qu’ils proposent.

Bien sûr, il ne s’agit pas simplement de superposer les dessins des deux vélos et de choisir littéralement le juste milieu, mais si l’on regarde le cadre, on peut clairement voir que des éléments des deux vélos ont été intégrés dans le nouveau Madone. Les tubes un peu plus fins rappellent l’Emonda, tandis que le système IsoFlow frappant vient naturellement directement du Madone.

Même si, franchement, ce n’est pas tout à fait vrai non plus. Parce que Trek a mis à jour le système avec la combinaison spéciale du tube de selle, du tube supérieur et du hauban, qui devrait offrir encore plus de confort qu’auparavant. Pour être précis : il devrait donner 80 % de plus que son prédécesseur, tout en offrant également un certain avantage aérodynamique par rapport à l’Emonda.

photo : Joris Knapen

Un nouveau type de carbone (et une nouvelle technique de durcissement) a permis d’alléger le vélo : le carbone OCLV 900. Selon Trek, il est jusqu’à 20 % plus résistant que le carbone OCLV+ 800 utilisé auparavant, ce qui signifie qu’ils ont besoin de moins de matériau par cadre et ont donc obtenu un poids total inférieur.

Divers aéro-gains
Les tubes du cadre ont également été examinés. Ils n’ont pas été copiés directement de l’Emonda ou du Madone, mais ont été étudiés pour voir où l’aérodynamisme était important et où le poids pouvait être économisé. Il en a résulté différents types de formes de tubes, qui ensemble garantissent que le vélo dans son ensemble est aussi aérodynamique que possible, au lieu de seulement les tubes séparément.

photo : Joris Knapen

Ce qui est frappant, c’est que les formes des tubes des plus petits vélos (XS et S) ont été légèrement modifiées. Cela serait visuellement agréable, mais permettrait également d’obtenir une rigidité plus équilibrée pour les tailles concernées. Quoi qu’il en soit, Trek a modifié les dimensions, car là où ils avaient opté auparavant pour huit tailles différentes, ils les ont maintenant réduites à sept tailles différentes. Cela signifie en fait que les tailles 52 et 54 ont été « fusionnées » en une seule taille M.

Un autre ajout notable concerne les nouvelles bouteilles d’eau ; ceux-ci sont façonnés de telle manière qu’ils contribuent à l’optimisation aérodynamique du vélo dans son ensemble. Ils nécessitent également des porte-bidons spécifiques, fournis de série sur les modèles haut de gamme du nouveau Madone. Celles-ci sont également compatibles avec les bouteilles d’eau « normales », vous n’avez donc pas besoin de jeter toutes vos anciennes bouteilles d’eau lorsque vous passez au nouveau Madone.

photo : Joris Knapen

Les modèles SLR (la variante haut de gamme) du nouveau Madone sont également équipés d’un nouveau guidon : le guidon Trek Aero RSL. Bien que celui-ci ressemble beaucoup au volant du Madone précédent, il convient de mentionner que le volant a un évasement de 6 degrés. La position dans les supports reste presque la même que celle de son prédécesseur, mais la position sur les leviers de frein est trois centimètres plus compacte. Dans ce cas, un guidon d’une largeur de 40 centimètres est de 40 centimètres de large dans les supports, mais de 37 centimètres de large sur les leviers de frein.

Enfin, il existe de nouveaux pneus, les pneus Bontrager Aelous RSL. Il s’agit d’un tubeless ready qui, selon Trek, se distingue principalement en termes d’adhérence et de vitesse. La carcasse souple en coton, associée à une bande de roulement nue, devrait assurer une faible résistance au roulement, tandis qu’un petit profil sur les épaules des pneus devrait assurer l’adhérence. Par rapport au Bontrager R3 TLR 28 mm, le pneu offrirait 3,7 watts de résistance au roulement en moins, tandis qu’il serait également de 1,7 à 6,1 watts plus aérodynamique lorsqu’il serait monté sur les roues Aelous RSL 51.

Le nouveau Trek Madone est disponible immédiatement à partir de 3 499 €, tandis que le modèle haut de gamme – équipé du SRAM RED AXS – est vendu 13 999 €.

Tu liras demain CyclismeFlits une revue approfondie de la nouvelle Madone.

photo : Joris Knapen

 
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