Domenico Tedesco est apparu très frustré en conférence de presse, et pour un sujet surprenant. D’entrée de jeu, le sélectionneur s’attaque efficacement… à l’organisation du match.
Après avoir brièvement évoqué la situation concernant les supporters et leurs huées contre les joueurs (lire ici), Domenico Tedesco a en effet lancé un coup de gueule inhabituel à son patron sur l’organisation du match, ici à Stuttgart.
« Laissez-moi dire quelque chose : les circonstances dans lesquelles nous sommes arrivés au stade aujourd’hui, je n’ai jamais vu ça de ma vie. Jamais », commence Tedesco. « Il nous a fallu une heure pour voyager de l’hôtel au stade, même si la route était bloquée. L’escorte policière s’arrêtait à tous les feux rouges, se mettant parfois à rouler à 25 ou 30 km/h ».
En retard au stade, lasers sur De Bruyne…
Les Diables sont donc arrivés en retard à la Stuttgart Arena, et ont dû écourter leur échauffement. “Ils n’ont même pas envisagé de retarder le coup d’envoi de 15 minutes”, regrette l’entraîneur belge. Kevin De Bruynede son côté, il relativise : “On ne peut pas prendre ça comme excuse, on a eu tout le temps.”
Ce ne fut toutefois pas la seule difficulté rencontrée par les Diables dans ce match : Kevin De Bruyne a été la cible, en début de rencontre, de nombreux lasers pointés en direction de son visage. « Tout était permis, oui », souffle Tedesco.
« Lors du premier match, nous avons été malchanceux dans certaines décisions, ce soir les circonstances ont été difficiles, et pourtant nous nous sommes qualifiés. Donc oui, je suis fier de mon équipe », a-t-il conclu.
