Pour Jaime Alcaraz, la route est encore longue jusqu’à Carlos

Pour Jaime Alcaraz, la route est encore longue jusqu’à Carlos
Pour Jaime Alcaraz, la route est encore longue jusqu’à Carlos

Battu par Filip Sebek, Jaime Alcaraz a quitté le terrain dimanche après-midi la tête baissée. Un contraste saisissant au lendemain de sa victoire au premier tour des qualifications internationales face à Erikas Balkunas. Et avec cette élimination, la folie Alcaraz prend fin pour Central Tarbes.

« Je suis content de voir mon petit frère participer à ces compétitions, comme moi à son âge. Évidemment, je le soutiens à chaque fois”, a réagi Carlos Alcaraz en conférence de presse à l’Open d’Australie. Et à voir l’engouement dans les tribunes samedi et dimanche midi, force est de constater que l’ancien numéro 1 mondial n’est pas le seul à apprécier de voir Jaime frapper des coups droits le long de la ligne lors de la Coupe du monde à Tarbais.

Mais si vous n’étiez pas là dimanche matin au Central, vous avez raté les dernières balles frappées par Jaime Alcaraz, le petit frère de Carlos, en simple au 43ème Mondial des Petits As. Battu par la tête de série numéro 2 des qualifications internationales, le jeune Espagnol, qui a manqué de régularité, a quitté le terrain la tête baissée, consolé par Ramon Abenza, son entraîneur. Et s’il était encore le chouchou d’un Central échauffé par la victoire, quelques minutes avant, de Pierre Oudéa-Castéra, fils de l’ancien ministre, l’Espagnol semblait pris par ses émotions.

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Sans doute l’affluence et les nombreuses sollicitations médiatiques, auxquelles il n’a pas souhaité répondre, ont pesé dans la balance. Jaime ne s’attendait probablement pas à ce que Balkunas lui demande une photo à la fin du match et qu’on lui demande autant après le court que son grand frère en quittant la Rod Laver Arena. « C’est une façon de le préserver », murmure sa mère. Un discours qui fait écho à celui de son grand frère qui s’exprimait il y a quelques mois : « Je suis un peu inquiet pour les gens qui l’entourent lors des tournois, parce qu’ils vont aller le voir parce que c’est mon frère et il va probablement le mettre. pression sur lui-même.

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Carlos Alcaraz : “Ma mère m’a dit qu’il jouait bien”

Une vraie pression dont Jaime n’a pas semblé trouver les clés à certains moments du match. “Oui, il y a de la pression”, confiait son entraîneur après la défaite de son protégé. « Mais il n’y a pas que de la pression pour lui. Il y a aussi de la pression pour ses adversaires qui jouent avec lui au Central devant des tribunes pleines. C’est un contexte qu’il faut comprendre par tous les joueurs car le tournoi des Petits As est un tournoi prestigieux. Contrairement à son premier tour où il avait su rester solide, face au Tchèque, l’Espagnol a semblé faiblir dans les moments houleux. Alors qu’il menait 5-2 dans le premier set, l’Ibère s’est incliné 7-5.

Même constat dans la seconde où il a servi pour mener 4-1. Un set cette fois perdu 7-6 après avoir obtenu deux balles de set : une sur le service de son adversaire à 30-40 (6-5), une autre au tie-break (5-4). Une incapacité à conclure sur les moments chauds que son coach explique par la qualité du niveau de son adversaire. « Filip est beaucoup plus grand que Jaime et cela l’a aidé au service. Il a aussi un gros coup droit qui a fait mal à Jaime. Il n’a pas pu augmenter son niveau de jeu sur des points importants et c’est dommage car il avait la possibilité de faire mieux dans ce match. Alors que la voie semblait libre pour une opposition en fin de journée entre Pierre Oudéa-Castéra et Jaime Alcaraz, Filip Sebek en a décidé autrement.

La faute en revient au Tchèque, mais aussi à l’Espagnol qui s’est souvent montré plus agacé que lors de son premier match contre Balkunas et qui n’a pas su reproduire la même qualité de tennis. « J’ai parlé de son premier tour avec ma mère, qui l’y accompagnait. Elle m’a dit qu’il jouait bien», a confié le grand frère de l’autre côté du globe. Pour Ramon Abenza, tout est question de rythme. « Le rythme était incohérent. La vélocité et l’intensité n’étaient pas les mêmes que samedi. Le match de samedi a été plus facile car il a gardé le même rythme tout au long du match. Aujourd’hui, les balles étaient plus hautes et à des rythmes différents.

Et si l’effet Alcaraz a pris fin dimanche au Central, le jeune Espagnol participera dès lundi à la compétition de double où il devrait jouer sur les courts latéraux pour peut-être redevenir un jeune comme les autres.

 
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