Open d’Australie 2025 – Peu de gens peuvent battre ce Djokovic

Une pointe de doute planait autour de Novak Djokovic. Sa défaite à Brisbane en quarts de finale. Ses deux victoires perdant à chaque fois un set lors des deux premiers tours à Melbourne, face à deux « gamins ». Où était-il réellement ? Sa 6e finale face à Tomas Machac vendredi tombait donc à point nommé pour en savoir plus sur le Djoker version 2025 à Melbourne. Nous avons vu et nous savons.

Face à celui qui était présenté à juste titre comme une menace potentielle, le Serbe a montré son visage le plus clinquant. “Mon meilleur match du tournoi», a-t-il déclaré après son succès en trois sets, 6-1, 6-4, 6-4. Vrai. Un peu plus que ça, même. C’était le meilleur Djoko. Dans le plan de jeu, l’intensité, la détermination L’année dernière, on ne l’avait jamais vu aussi pointu à Melbourne, même s’il atteint les demi-finales, où il s’incline face à Jannik Sinner. la vie et du désir. Lancé cette année dans une opération de reconquête, il affiche un état d’esprit bien différent.

“Une attitude hyper exigeante, intolérante” : on retrouve Djokovic

Crédit vidéo : Eurosport

Attitude révélatrice

Une chose n’est jamais fausse dans son attitude. Cette façon de se plaindre, de s’en prendre à lui-même, à son clan, à un spectateur ou au monde entier. Même quand tout va bien et se déroule. “C’est ce dont nous devons le plus nous souvenir aujourd’huibelieves Justine Hénin. Pour moi, c’est cette attitude hyper exigeante, assez intolérante tout au long du match. Nous savons que Novak Djokovic en a besoin. Cela peut paraître excessif, cela peut paraître fou parfois quand on voit le score, mais cela montre aussi son ambition dans cet Open d’Australie. Je trouve que c’est ce qu’il y a de plus rassurant chez le Serbe aujourd’hui.

Tout bien considéré, cela n’est pas sans rappeler Djokovic furieux après sa défaite face à Marco Cecchinato à Roland-Garros en 2018. Il tenait sa conférence de presse, dans la plus petite salle jamais utilisée à cet effet en quarts de finale, et proposait des réponses de deux ou trois mots, pas plus. Il était en colère.

Cela faisait deux ans qu’il n’avait pas remporté un tournoi du Grand Chelem mais jamais, durant ces deux années, on ne s’était senti autant en colère. C’était le signe que sa rage de gagner était de retour. La défaite lui était une nouvelle fois insupportable. Un mois plus tard, il remporte Wimbledon et entame une nouvelle phase triomphale de sa carrière.

Lors de l’Open d’Australie 2024, on ne se souvient pas de l’avoir vu dans l’état dans lequel il se trouvait vendredi à la Rod Laver Arena. L’indifférence, même relative, même simplement apparente, convient mal à ses ambitions. Sans prédire ce qui lui arrivera à Melbourne cette année, son désir est une nouvelle fois celui d’un jeune homme. C’était un préalable indispensable.

Djokovic : « Avec Andy, on est encore dans une première phase »

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Crédit vidéo : Eurosport

J’ai fait un match sensationnel

Si Djokovic est resté sensiblement en retrait la saison dernière, il a montré à quelques reprises qu’il était encore capable de jouer au plus haut niveau. Comme lors des Jeux Olympiques de Paris, pour conquérir le seul titre qui manquait encore. Nul doute qu’il lui fallait un déclic supplémentaire pour entrer définitivement dans son tournoi. Le match contre Machac est très similaire.

J’aime la façon dont j’ai joué ce soiril a mentionné. Je savais que ce serait un gros test pour moi, et pour être honnête, je ne m’attendais pas à gagner en trois sets comme celui-là contre lui, car il est fort, il était en grande forme et j’étais préparé pour ça. J’étais vraiment prêt à jouer mon meilleur tennis et j’ai fait un match sensationnel.» Et c’est exactement ce qu’il a fait.

La leçon de ce match, c’est que face à la grande majorité des joueurs du circuit, tout dépend de lui. Ce Djokovic, aussi intense dans son engagement et précis dans ses intentions, ne peut être battu que par une infime poignée de prétendants. Même à 37 ans. Surtout ici à Melbourne. Dans cette liste qui tient sur les doigts d’une main, il y a Jannik Sinner, Carlos Alcaraz et peut-être le meilleur Alexander Zverev. Et c’est probablement ça. Ce Djoko change la donne.

Seul problème pour « Nole », le tableau pourrait bien lui imposer d’enchaîner ces trois-là (dans le désordre), des quarts à la finale, si la logique est respectée. Le 25e Grand Chelem est donc loin d’être garanti. Mais s’il garde le cap, s’il reste habité jusqu’au bout par cette forme de feu sacré qui le rend presque insupportable tout en le plaçant dans une forme d’état second et si son physique tient la distance, il lui faudra être fort pour s’arrêter. lui. Très fort.

“Je suis tellement gêné”: Djokovic a testé sa connaissance de Murray

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