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l’attitude du Parti socialiste change la donne pour l’ère post-Macron

La décision des socialistes de ne pas censurer François Bayrou éloigne le spectre d’une élection présidentielle anticipée et laisse la possibilité à un candidat réformateur de l’emporter en 2027.

Publié le 20/01/2025 07:56

Mis à jour le 20/01/2025 07:56

Temps de lecture : 2min

Des députés socialistes posent pour une photo de famille en marge d’une journée de bienvenue après le second tour des élections législatives à l’Assemblée nationale, à Paris, le 9 juillet 2024. (BERTRAND GUAY / AFP)

La décision des socialistes de ne pas censurer François Bayrou, jeudi 16 janvier, pourrait changer durablement la donne politique. D’abord parce que le PS se place au centre de la scène politique, en interlocuteur exigeant du gouvernement. Dans l’opposition, mais prêt à négocier pour lui arracher des concessions. Ensuite parce que les socialistes se sont affranchis de la tutelle de LFI. Jean-Luc Mélenchon a annoncé avec force la chute de François Bayrou. Il prédit désormais celui d’Emmanuel Macron.

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Le rebelle s’est enfermé dans une impasse stratégique. Elle n’offre pas d’autre issue que le blocage du pays et le chaos institutionnel. UN “Madame Irma dont les prophéties ne se réalisent jamais”, s’amuse François Hollande. Au fond, l’émancipation du PS desserre l’étau dans lequel s’enferme le débat politique depuis 2022, et plus encore depuis les élections législatives de juillet dernier.

Beaucoup envisageaient, comme seul horizon présidentiel, surtout en cas d’élection anticipée, un duel meurtrier entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Le leader de l’extrême droite est l’autre grand perdant de la nouvelle donne politique. Si François Bayrou poursuit la même discussion sur le budget avec le PS, sans perdre le soutien du centre et de la droite, alors le RN ne sert plus à rien.

Si les concessions du Premier ministre sont à la hauteur, le PS n’a aucune raison de censurer le gouvernement sur le budget. Quel intérêt auraient les socialistes à revenir penauds, la tête baissée, à la maison du NFP pour se faire tabasser par Jean-Luc Mélenchon ? Pour être efficace, la stratégie du PS doit être durable. En effet, comme l’a compris Édouard Philippe, qui a répété dimanche 19 janvier qu’il serait bel et bien candidat à la prochaine élection présidentielle, en surmontant l’écueil de la censure, François Bayrou commence à redessiner les contours de l’ère post-Macron. Que ce soit à droite, à gauche ou au centre, il devient à nouveau possible que la succession du chef de l’Etat soit réformiste et non extrémiste.

 
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