L’appartement du futur existe déjà, l’équipe de « There is no Planet B » l’a visité pour vous. Elle est dotée de technologies simples, durables et accessibles qui pourraient révolutionner nos modes de vie.
Dans l’ouest parisien, quelques innovateurs repensent notre manière de vivre en ville. Caroline Pultz, designer belge, et Corentin de Chatelperron, ingénieur, ont transformé un appartement de 26 m² en laboratoire du futur, où l’écologie rencontre l’innovation.
Leur défi ? Concevoir des logements urbains qui divisent par cinq les émissions de gaz à effet de serre tout en restant confortables et accessibles. Pour y parvenir, ils ont déployé des solutions inspirées de leurs expériences extrêmes, dont quatre mois passés en autonomie sur une plateforme flottante et dans le désert.
L’appartement regorge d’innovations « low-tech » : une douche inspirée de la NASA qui permet d’économiser 2,2 litres d’eau (au lieu des 60 litres habituels), un système de fitness qui alimente la machine à laver, ou encore une cocotte connectée à des panneaux solaires. . Plus surprenant encore, la salle de bain accueille une culture de pleurotes qui produit un kilo de champignons par semaine, tandis que les déchets organiques sont transformés en engrais grâce à un ingénieux système.
Ce projet expérimental, suivi par le Centre national d’études spatiales et plusieurs écoles d’ingénieurs, s’accompagne d’un programme de sciences participatives. Plus de 400 citoyens testent actuellement certaines de ces innovations chez eux, contribuant ainsi à évaluer leur aptitude à un déploiement plus large.
“Nous nous projetons dans une zone urbaine dense en 2040“, explains Corentin. “Notre objectif est de montrer qu’un mode de vie respectueux des limites planétaires est possible aujourd’hui, sans sacrifier notre confort..»