« Le contenu public est libre d’utilisation pour l’IA » – .

« Le contenu public est libre d’utilisation pour l’IA » – .
« Le contenu public est libre d’utilisation pour l’IA » – .

Mustafa Suleyman, PDG de Microsoft AI, estime que le contenu en ligne librement accessible peut être utilisé pour former l’IA.

Mustafa Suleyman a fait cette déclaration à CNBC lors du Ideas Festival à Aspen, où on lui a demandé si les sociétés d’IA violaient la propriété intellectuelle en utilisant des données du Web pour former leurs grands modèles de langage (LLM) sans demander la permission ou payer une compensation à ceux qui les a créés.

« Quant aux contenus trouvés sur l’Internet ouvert, le contrat social en vigueur depuis les années 1990 prévoit qu’ils sont soumis au principe d’usage équitable (utilisation équitable) », explique Mustafa Suleyman. « N’importe qui peut le copier, le recréer ou le reproduire. Il peut être considéré comme un logiciel gratuit. En tout cas, c’est notre interprétation. »

Dans le même temps, il reconnaît que les choses se compliquent si des entreprises ou des organes de presse déclarent que leur contenu ne peut être collecté ou copié. « On se retrouve alors dans une zone grise sur laquelle la justice devra se prononcer. »

Que les choses soient claires : les déclarations de Mustafa Suleyman sont avant tout opportunistes. Elles rappellent celles de Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, qui avait déclaré un jour que la protection de la vie privée était un concept en voie d’extinction. De la même manière, Mustafa Suleyman tente de nous faire oublier que le modèle économique de nombreuses applications d’IA repose sur des données utilisées sans autorisation.

Et même si de nombreux sites ne disposent pas de mentions légales détaillées, eux aussi sont couverts par le droit d’auteur et leurs textes ne peuvent donc être copiés sans autorisation.

Il faut aussi faire la distinction entre utilisation commerciale et utilisation non commerciale. Pensez par exemple à un professeur qui trouve les articles de Datanews.be tellement passionnants qu’il les diffuse dans sa classe. Il ne risque aucun procès. Mais si vous copiez des articles et les placez ensuite sur votre propre site web – après les avoir réécrits ou non –, le service juridique de Roularta peut vous demander, sur un ton amical mais ferme, de mettre un terme à cette pratique.

Mustafa Suleyman semble également établir une distinction entre ceux qui peuvent se permettre d’engager des poursuites et ceux qui ne le peuvent pas. Ces derniers mois, OpenAI, dans lequel Microsoft est un investisseur majeur, a conclu des accords avec des éditeurs tels que le New York Times et Axel Springer (éditeur de Politico, Bild et Business Insider, entre autres). L’entreprise reconnaît ainsi implicitement que les plateformes dont le contenu peut être lu gratuitement devraient être indemnisées. Mais il n’a apparemment pas l’intention de payer pour le contenu de tout le monde sur Internet.

 
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