comment Spline détourne le bras robotisé de l’industrie automobile pour le cinéma – .

comment Spline détourne le bras robotisé de l’industrie automobile pour le cinéma – .
comment Spline détourne le bras robotisé de l’industrie automobile pour le cinéma – .

Dans l’industrie automobile, des robots dotés de bras articulés construisent et soudent des pièces ou des portes de voitures. Sortis des usines, ils opèrent également en studio, et de plus en plus dans l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel, notamment aux Etats-Unis. En France, Spline, société d’ingénierie visuelle implantée à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), est l’une des premières entreprises spécialisées qui, depuis 2018, ont détourné l’usage de ces bras articulés fiables, précis et robustes, au profit du monde de l’audiovisuel et des effets spéciaux.

Effets spéciaux : à Vendargues, le silence, on fait semblant !

Acquise en Allemagne, sa flotte de six robots propriétaires, mesurant de 1,30 mètre (passage de portes, tournage dans des appartements) à 3 mètres linéaires, opère sur 120 à 130 tournages par an : clips musicaux et publicités (packshot ou mise en lumière d’un produit) au long métrage et à la série. Cette technologie de niche a fait ses preuves sur un film comme Boîte noire avec Pierre Niney, pour une scène d’accident, ou encore sur la promotion d’une fiction Devenir Karl Lagerfeld, récemment arrivé sur Disney+.

Contrôle à 100% des mouvements de la caméra

Quatre de ces bras articulés sont installés à Aubervilliers, un modèle équipe Indie Location, société de location de caméras et d’objectifs de cinéma numérique à Lyon, et un dernier, le plus grand nommé Tessa, vient renforcer l’offre de Provence Studios à Martigues depuis avril. . D’une envergure de six mètres, Tessa sera utilisée en synergie avec le coffret XR The Next Stage.

« Souvent, les erreurs commises lors du tournage sont corrigées en post-production. Un tel contrôle de mouvement permet de rationaliser le workflow et de mieux intégrer les effets visuels en amont pour une plus grande créativité. Nos bras, dont les articulations sont quasiment les mêmes que celles d’un bras humain, sont repensés pour être équipés de plaques de caméra à leur extrémité. Ils effectuent des mouvements que les humains ne peuvent pas effectuer, précis au millimètre près et répétables à l’infini. » explique Lucas Limonne, directeur de production de Spline.

Piloté par un logiciel 3D permettant la prévisualisation virtuelle de la scène finale, ce robot connecté se synchronise avec les écrans LED en leur envoyant ses trajectoires. Du zoom sur la texture d’une matière à une scène au ralenti ou au clonage d’un personnage dans une fiction, le motion control multiplie les possibilités de prises de vue complexes ou innovantes par rapport à une caméra classique.

« Pour le réalisateur, c’est un contrôle à 100% des mouvements de caméra et de ce qu’il voit dans le cadre. Le robot est également capable de tourner à grande vitesse : le bras du modèle Tessa peut se déployer à trois mètres par seconde, voire plus selon le mouvement. », explique Lucas Limonne.

Le marché de la fiction et les tournages en studio dans l’objectif

Alors que les budgets de fiction ont augmenté sous l’impulsion des plateformes, le récent partenariat avec Provence Studios vise à apporter une solution technique complémentaire afin de mettre en œuvre d’autres manières de filmer : par exemple en accentuant les effets visuels ou en facilitant la post-production. Pour Provence Studios, il s’agit d’un argument de plus pour attirer des productions françaises et internationales très ambitieuses.

Sans dévoiler le prix de location d’un tel outil, Spline, qui conseille producteurs et réalisateurs sur les meilleures solutions techniques pour créer des séquences d’effets, indique « qu’il est également accessible aux producteurs disposant de petits ou moyens budgets ».

 
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