Succès complet de la mission chinoise Chang’e 6 vers la face cachée de la Lune – .

Succès complet de la mission chinoise Chang’e 6 vers la face cachée de la Lune – .
Succès complet de la mission chinoise Chang’e 6 vers la face cachée de la Lune – .

Tout s’est déroulé comme prévu. La sonde « Chang’e 6 » (Déesse de la Lune), sixième mission du programme chinois d’exploration lunaire, a quitté la Terre le 3 mai. Elle a ensuite passé trois semaines en orbite avant de larguer un atterrisseur lunaire le 2 juin sur la face cachée de notre satellite naturel, dans le cratère Apollo, situé dans le bassin Pôle Sud-Aitken, créé par l’impact d’un astéroïde il y a plus de 4 milliards d’années. Là, du 2 au 4 juin comme prévu, l’atterrisseur a pu prélever des échantillons de poussière de la surface avec une pelle puis, à l’aide d’une perceuse, forer un trou – un peu moins profond que prévu – pour récupérer des roches datant de cette période lointaine. Puis la partie supérieure de l’engin a décollé de notre satellite avec à son bord son précieux chargement de près de 2 kg d’échantillons lunaires, transférés vers un orbiteur qui les a livrés le 25 juin à 14 h 07 (heure locale) dans la région de Mongolie intérieure.

Désormais, 2 kg d’échantillons de roches et de poussières seront analysés

Le succès de cette mission est d’autant plus remarquable qu’elle était très complexe car il est impossible de communiquer directement avec la face cachée de la Lune. Pour assurer la fonction relais, la Chine avait donc envoyé le 20 mars 2024 le satellite relais Queqiao 2 (« Magpie Bridge » 2) en orbite lunaire, afin de réaliser automatiquement toutes les manœuvres d’atterrissage de l’atterrisseur et la remontée vers l’orbiteur. La précieuse cargaison de roches et de poussières lunaires a ensuite été placée dans une capsule avant que l’orbiteur n’entame son retour sur Terre. Après être entrée dans l’atmosphère à très grande vitesse, la capsule a livré à temps son extraordinaire cargaison dans la bannière de Siziwang, dans la région autonome de Mongolie intérieure. Désormais, les près de 2 kg d’échantillons de roches et de poussières qu’elle a ramenés vont être analysés par des chercheurs locaux et internationaux. Ils pourraient contenir des fragments des hauts plateaux lunaires, des coulées volcaniques et peut-être même du manteau supérieur de la Lune, ce qui aiderait à comprendre l’histoire évolutive de la Lune.

La Chine à la pointe de tous ses équipements

Si la Chine a pu réussir une mission aussi complexe, c’est parce qu’elle maîtrise très bien la fiabilité et la qualité de l’ensemble des équipements, après avoir réussi à poser des appareils sur la Lune à quatre reprises. En 2019, la mission Chang’e 4 a réalisé le premier alunissage sur la face cachée de notre satellite naturel, mais sans rapporter le moindre échantillon. L’année suivante, Chang’e 5 a ramené des roches lunaires qui sont toujours en cours d’analyse. Aujourd’hui, c’est le succès de Chang’e 6. En 2026, Chang’e 7 explorera le pôle sud lunaire, à la recherche de potentielles traces d’eau. Deux ans plus tard, Chang’e 8 étudiera la faisabilité d’une station internationale de recherche lunaire (ILRS), un projet sino-russe de base permanente pour préparer l’envoi de missions automatiques avant l’éventuel accueil des premiers taïkonautes après 2030.

 
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