Par
Manon Reinhardt
Publié le
17 juin 2024 à 19h02
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L’Ange Gardien, installé depuis une trentaine d’années sous les arcades, n’est plus. Il y a environ un mois, un nouvel établissement est venu le remplacer : la Brasserie du Port. C’est dans ce quartier de Nice (Alpes-Maritimes), du même nom que le restaurant, que Matthieu Pivet a choisi d’investir, sur la place de l’Ile-de-Beauté.
Déjà propriétaire du Garibaldi, non loin d’ici, il souhaite faire revivre les lieux tout en préservant son ADN. Nous l’avons rencontré avec son équipe.
Un « modèle opérationnel » qu’il veut « dupliquer »
L’Ange Gardien, présent depuis plusieurs décennies et bien connu des habitués, a laissé place à une toute nouvelle décoration. Derrière ce tout nouveau mobilier, la Brasserie du port, dirigée par Matthieu Pivet. «Nous avons établi un modèle de fonctionnement à Garibaldi depuis plusieurs années et nous cherchons à le dupliquer dans d’autres quartiers niçois», explique le patron.
A commencer par le port, du fait de « la proximité immédiate des deux commerces ». Mais les deux établissements proposent des options très différentes: un “vrai service brasserie” chez Garibaldi, service de petit-déjeuner à la Brasserie du Port. L’accent est également mis sur les cocktails signature.
Surtout, et c’était un peu l’âme de l’ancien établissement, diffuser des matchs de football. Comme l’Euro 2024 qui vient de s’ouvrir et, évidemment, les matches disputés par l’OGC Nice. « Il y a toujours l’aigle niçois qui a 30 ans juste derrière le bar ! »
Des évolutions sans toucher « aux fondamentaux »
Côté cuisine, les « best-sellers » de Garibaldi ont été retenus. Chaque midi, trois suggestions. Ce jour-là, moules marinières au Roquefort, cœur de rumsteck et saumon mi-cuit. Entre 12 et 14,50 euros. « Nous sommes très abordables en termes de prix. »
Depuis, la fréquentation est très encourageante. Même si, la première semaine, c’était « le désert de Gobi, le moment pour chacun de voir ce qu’on propose », précise Matthieu Pivet.
« Nous avons fait évoluer le business mais nous avons gardé les fondamentaux », assure-t-il. Et pour quelles évolutions ? « À peu près tout, le mobilier, l’esthétique, le service, la diversité des plats. »
Les anciens propriétaires avaient maintenu des prix qui n’étaient plus ceux du marché. Nous étions à 1,60 euros le café, maintenant nous ne pouvons plus nous le permettre. Ils sont restés sur la même ligne après l’avoir racheté en liquidation. Cela limitait leur pouvoir d’investissement. Mais ce qu’ils ont fait, ils l’ont très bien fait !
Elle s’appelait autrefois « la Brasserie du Vieux-Port »
Ce qu’attend particulièrement ce restaurateur, c’est le futur palais des congrès qui, aux dernières nouvelles, devait être construit sur le quai de l’Infernet afin d’accueillir le sommet des Nations Unies sur l’océan en juin 2025. « Pour le port, ce serait exceptionnel. Pour les délégués et pour tout le monde. »
Celle qui s’appelait autrefois la Brasserie du Vieux-Port – avant de devenir l’Ange Gardien – a finalement (presque) retrouvé son nom d’origine. ” Mais je je ne suis pas marseillais, nous sommes niçois ici ! », s’amuse le chef.
Il s’agira donc de la Brasserie du Port qui passe désormais de « petite à moyenne structure », et si les travaux de réhabilitation de la place de l’Ile-de-beauté portent leurs fruits, pourquoi pas, « de moyenne à grande » .
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