un casque innovant pour rendre accessibles les électroencéphalogrammes

un casque innovant pour rendre accessibles les électroencéphalogrammes
un casque innovant pour rendre accessibles les électroencéphalogrammes

Avec Cortex Machina, dont le siège social est situé à Lasne, Julien Quertain et Romain Pecher, deux des co-fondateurs de la start-up, souhaitent démocratiser et faciliter l’accès aux électroencéphalogrammes (EEG), ces examens qui enregistrent l’activité électrique des le cerveau.

« Le frère de Romain est autiste et ma mère est atteinte de sclérose en plaques. Nous avons tous deux vu l’utilité de ces examens ainsi que les problèmes rencontrés : coût élevé et accessibilité limitée, principalement. Nous avons donc décidé d’agir.

Les deux ingénieurs ont conçu un casque d’encéphalogramme équipé de huit capteurs « secs » – contrairement aux capteurs utilisés dans les hôpitaux qui nécessitent un gel – à placer sur la tête du patient. Le casque se connecte via Bluetooth à un ordinateur.

«C’est un casque très simple à utiliser. On peut même imaginer que les patients effectuent l’examen depuis chez eux en louant le casque, à la manière des dispositifs médicaux aérosols »poursuit Julien Quertain.

Il souligne qu’il n’y a pas suffisamment d’hôpitaux pour suivre les patients, ce qui entraîne parfois des retards importants pour pouvoir réaliser un électroencéphalogramme. « Rien que pour l’épilepsie, toutes les trois secondes, une personne souffre d’une crise dans l’Union européenne. Avec 15 000 hôpitaux capables de réaliser des EEG lourds, il faudrait 82 heures par jour pour surveiller tout le monde. Et nous ne parlons que d’une maladie alors que bien d’autres nécessitent ce type d’examen.

Avec le casque Cortex Machina, les données sont transmises en temps réel au médecin et peuvent être consultées ultérieurement car elles sont enregistrées. « De plus, nous développons des logiciels utilisant l’intelligence artificielle pour aider à analyser les données. Le coût de l’examen sera réduit, il sera facile à réaliser, tant pour les praticiens que pour les patients et les hôpitaux seront soulagés d’autant plus que certains examens de ce type peuvent durer plusieurs jours.

Avant d’en arriver là, la start-up s’est tournée vers le domaine du jeu vidéo. « Nous avons toujours ciblé le monde médical, souhaitant aider les patients et les médecins. Mais pour tester notre technologie, rien de tel que le secteur du jeu vidéo, plus accessible et moins cher.

Faire bouger un personnage par la pensée

Cortex Machina a ainsi développé un prototype de jeu où l’utilisateur doit faire avancer un personnage grâce à sa concentration, détectée par l’activité cérébrale enregistrée par le casque. D’une certaine manière, il s’agit de le faire avancer par la pensée. Une manière également pour la start-up de démontrer son savoir-faire.

Même si la start-up elle-même n’entend pas s’aventurer plus loin dans le secteur, elle est ouverte aux collaborations et souhaite mettre sa technologie à disposition des développeurs, actifs dans divers secteurs, afin qu’ils puissent intégrer leurs programmes d’utilisation du casque.

Pour accompagner son développement, Cortex Machina a rejoint l’incubateur technologique wallon WSL.

www.cortex-machina.com.

 
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