Pour Ubisoft, le coût de l’intégration de l’IA dans les jeux vidéo pourrait être un « problème »

Pour Ubisoft, le coût de l’intégration de l’IA dans les jeux vidéo pourrait être un « problème »
Pour Ubisoft, le coût de l’intégration de l’IA dans les jeux vidéo pourrait être un « problème »

Son directeur, Yves Guillemot, s’est exprimé lors de la conférence Ubisoft Forward, organisée à Los Angeles et au cours de laquelle l’éditeur a présenté ses dernières créations, dont le très attendu Star Wars Outlaws..

L’intégration de l’intelligence artificielle (IA) générative dans le monde du jeu vidéo pourrait profondément transformer l’expérience du joueur, mais le coût de cette technologie pourrait être élevé. “problème”a déclaré lundi à l’AFP le patron et co-fondateur d’Ubisoft, Yves Guillemot. “L’IA générative permettra d’avoir des mondes ouverts plus interactifs et plus vivants, amenant nos jeux à un autre niveau dans les interactions possibles”il admit, « Mais le problème que je vois, c’est son coût. (…) Cela ne sera possible que si nous pouvons le faire à un coût raisonnable ».

Le manager s’exprimait lors de la conférence Ubisoft Forward, organisée à Los Angeles et au cours de laquelle l’éditeur de jeux vidéo a présenté ses dernières créations, dont le très attendu Hors-la-loi de Star Wars et le dernier opus de sa série Assassin’s Creed, Ombre. Une série particulièrement lucrative pour l’éditeur français, dont le dernier titre, Mirageavait dépassé les cinq millions d’exemplaires vendus en début d’année.

“Nous avons besoin de l’IA”

Un succès qui compense l’échec relatif d’un autre titre, Crâne et os, dont l’éditeur n’a toujours pas annoncé de chiffres de vente. Pour Yves Guillemot, l’IA peut être un des éléments qui amèneraient l’industrie vers de nouveaux territoires, d’autant que ces derniers n’ont pas encore “pas d’innovation énorme” ces dernières années. « Nous avons besoin de l’IA, nous avons besoin du cloud, pour pouvoir apporter de nouvelles expériences » aux joueurs, a-t-il assuré.

Ces technologies peuvent notamment rendre les jeux « plus vivant, avec plus d’interactivité. “Si vous pouvez établir des relations avec des personnages non jouables, avoir des animaux de compagnie dans le jeu, cela peut créer des mondes ouverts plus dynamiques que ce que proposent les jeux aujourd’hui.”. Mais pour que cela soit possible, il faut dépasser la question de « coût de l’informatique » nécessaire pour exécuter des serveurs IA ou cloud.

Pour Yves Guillemot, une des solutions serait de voir les consoles intégrer des puces capables « Gérer une partie de la puissance nécessaire, pour que cela ne coûte pas trop cher. On va aller vers une mixité” entre les consoles et les ordinateurs personnels d’un côté, les serveurs distants de l’autre. « Si nous parvenons à intégrer l’IA à un coût raisonnable, cela peut rendre cette industrie encore plus intéressante, donnant envie aux joueurs de revenir dans le monde du jeu »vivre des expériences évolutives, « mais le coût est actuellement ma principale crainte »a insisté Yves Guillemot.

« Une approche différente »

A ce propos, le patron d’Ubisoft suivra avec intérêt les annonces du géant américain Apple, dont la conférence a débuté un peu plus tôt dans la journée, et dont les annonces, notamment en matière d’IA générative, sont très attendues, après un démarrage plus lent que ses concurrents. sur cette technologie. “J’espère qu’ils diront qu’ils pourront avoir une partie de la puissance sur leurs appareils, cela signifierait plus de possibilités pour nos jeux”a noté Yves Guillemot.

« Il y a un grand potentiel à venir et une énorme opportunité d’innover dans notre industrie. L’autre aspect sera la manière dont leurs nouvelles puces s’intégreront dans l’environnement Apple, avec les iPhones, iPads, Macs, VR. Avoir les mêmes partout permettrait de créer ces jeux capables de tourner sur toutes ces machines en même temps., il espère. En attendant, Ubisoft attend beaucoup de Hors-la-loi de Star Wars Et L’Ombre d’Assassin’s Creedaprès un exercice 2023-2024 décalé qui l’a vu renouer avec les bénéfices.

Mais Yves Guillemot croit aussi beaucoup en XDefiant, son jeu de tir à la première personne (FPS) qui permet de jouer en rejoignant des factions inspirées d’autres jeux de l’éditeur, les franchises Celui de Tom Clancy, loin de là Et Chiens de garde. Le jeu, en accès gratuit, a été lancé fin mai et est déjà un succès, assure Yves Guillemot : « dix millions de joueurs rejoints dès la première semaine ». « Les gens aiment cette possibilité de jouer différemment, de visiter les différents univers d’Ubisoft et peut-être d’autres aussi. C’est une approche différente et je pense que c’est très intéressant. Et c’est à long terme.il a souligné.

 
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