L’APIG et la SEPM demandent des négociations sur l’utilisation de leurs contenus – Image

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Deux organes de presse professionnels français ont appelé vendredi les sociétés d’intelligence artificielle comme OpenAI à “ouvrir des négociations” pour utiliser contre rémunération le contenu des 800 titres qu’elles représentent. “Il n’est pas acceptable pour les éditeurs de presse que ces publications protégées par la propriété intellectuelle (…) puissent être utilisées sans autorisation ni rémunération, en dehors de tout cadre contractuel”, argumentent l’Apig (Information générale de Press Alliance) et le SEPM (Syndicat des rédacteurs de presse magazine). ) dans un communiqué de presse commun. Ces syndicats ont adressé une lettre “à près de 25 acteurs majeurs de l’IA générative pour les interroger sur leur éventuel usage des publications de presse et les inviter, le cas échéant, à ouvrir des négociations avec les éditeurs”. Parmi ces acteurs internationaux de l’IA figurent les américains OpenAI (créateur de ChatGPT), Google et Microsoft, le chinois ByteDance (également propriétaire de TikTok) et le français Mistral.

“L’objectif est de définir, dans un cadre contractuel équilibré, les conditions techniques et financières permettant de garantir un accès simple, transparent et autorisé des services d’IA générative aux publications de presse, en contrepartie d’un juste partage de la valeur”, selon le communiqué de presse. En France, le quotidien Le Monde a annoncé en mars un accord avec OpenAI. D’autres médias ont fait le même type de démarches ailleurs dans le monde, comme l’agence de presse AP, le groupe allemand Axel Springer, le conglomérat espagnol Prisa Media ou le quotidien britannique Financial Times. A l’inverse, des journaux américains comme le New York Times et le Chicago Tribune poursuivent OpenAI pour violation du droit d’auteur. Avant AI, les journaux français s’étaient déjà battus contre les géants du web comme Google pour les faire payer pour l’utilisation de leurs contenus, via le mécanisme dit des droits voisins.

 
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