voici comment la science pourrait permettre à Maxim Massé d’exploser la saison prochaine

voici comment la science pourrait permettre à Maxim Massé d’exploser la saison prochaine
voici comment la science pourrait permettre à Maxim Massé d’exploser la saison prochaine

BUFFLE | Maxim Massé a connu une saison de repêchage terne et il a encore des choses à travailler s’il veut un jour jouer dans la LNH. Une partie de ce travail pourrait également être réalisée avec l’aide de la science.

Considéré comme un espoir du premier tour en début de saison, il pourrait désormais se glisser au début du deuxième tour. Après une première saison de 62 points en 65 matchs en 2023, il en a marqué 75 en 67 matchs la saison dernière.

Le principal reproche que lui font les équipes de la LNH : son patinage.

« Les équipes le savent et je le sais aussi. Nous avons un plan pour cela et nous avons passé de nombreux tests. Les équipes m’en ont parlé et j’essaie de les rassurer en leur expliquant comment je compte y travailler.

Maxim Massé au camp d’évaluation de la LNH à Buffalo, le 4 juin 2024

Photo Kévin Dubé

Problèmes nasaux

La plupart du temps, il s’agit soit d’un problème technique et mécanique, soit d’un manque de maturité physique. C’est notamment le cas de Massé, mais nous y reviendrons.

Car un autre aspect pourrait expliquer, en partie, cet écart.

Depuis quelque temps, Massé avait remarqué une baisse soudaine de son énergie sur la glace après une trentaine de secondes. Comme si sa respiration devenait inhabituellement difficile à trouver.

Au point que certaines équipes commençaient même à se demander s’il n’était pas un peu paresseux, en fin de présence.

Son entourage, on savait qu’il ne s’agissait pas d’un manque de volonté ni d’un manque de condition physique depuis ses résultats au fameux test VO2 Max a toujours été parmi les meilleurs.

À son retour du Championnat du monde des moins de 18 ans, fin mai, son agent au cabinet CAA, André Ruel, le met en contact avec un spécialiste, D.r Ronald Olivenstein, chercheur au Programme de recherche translationnelle sur les maladies respiratoires à l’Université McGill.

Après analyse, aucun problème pulmonaire ni asthme n’a été découvert.

L’hypothèse la plus logique jusqu’à présent : l’obstruction laryngée induite par l’exercice (EILO), caractérisée par une réduction ou une fermeture temporaire du larynx lors d’un effort physique. Pour faire plus simple, il manque rapidement d’air à cause d’une obstruction du larynx. Dans le cas de Massé, cela s’est produit davantage lors d’exercices effectués dans le froid, comme au hockey.

Des traitements en profondeur pour confirmer qu’il s’agit bien d’une EILO devront être effectués et, si cela devait être confirmé, certaines options de traitement ont été suggérées, notamment l’utilisation d’un spray nasal pour aider à libérer les parois nasales.

«Cela pourrait tout changer», a déclaré son agent, André Ruel, qui s’est assuré d’inclure ces résultats médicaux au dossier de Massé à Buffalo, afin qu’ils soient mis à la disposition des équipes de la LNH.

Un mécanicien pour travailler

Pour l’aspect technique, le clan Massé a fait appel au directeur de l’unité de recherche du laboratoire de hockey de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Jean Lemoyne.

«Nous sommes sortis avec beaucoup d’équipement, a déclaré l’attaquant des Saguenéens. J’ai une vidéo de 20 minutes. Parmi ce qui ressort : lorsque je fais ma poussée, je lève mon patin trop haut en le ramenant vers mon corps, ce qui fait que je perds des secondes avant que ma lame ne touche la glace. C’est là que je perds beaucoup de vitesse.

 
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