Des chercheurs inventent la « bioélectronique vivante »

Des chercheurs inventent la « bioélectronique vivante »
Des chercheurs inventent la « bioélectronique vivante »

Combiner le monde de l’électronique – rigide, métallique, encombrant – avec celui du corps – doux, flexible, délicat – est désormais possible. Des chercheurs de l’Université de Chicago ont réussi à créer un prototype de ce qu’ils appellent « bioélectronique vivante », une combinaison de cellules vivantes, de gel et d’électronique pouvant s’intégrer aux tissus corporels. Testée sur des souris, ce nouveau type de technologie a pu détecter par elle-même une maladie de peau et la traiter sans l’irriter.

Marier l’électronique et le corps humain

Mis à part le succès retentissant des stimulateurs cardiaques, l’adaptation des appareils électroniques au corps humain s’est toujours révélée difficile. Le principal inconvénient vient du fait que ces dispositifs sont à la fois encombrants et rigides, donc difficilement acceptables par l’organisme.

Habituellement, les dispositifs bioélectroniques se composent du dispositif lui-même et d’une couche douce pour réduire l’irritation. Mais dans leur nouvelle étude, des chercheurs de Chicago ont décidé d’aller plus loin. Ils ont ajouté un troisième composant : les cellules vivantes. Le groupe a été intrigué par les propriétés curatives de certaines bactéries telles que S. epidermidis, un microbe qui vit naturellement sur la peau humaine et dont il a été démontré qu’il réduit l’inflammation. L’épine dorsale de leur nouvel appareil est donc un circuit électronique fin et flexible doté de capteurs. Le tout est recouvert d’un gel à base d’amidon de tapioca et de gélatine, ultra-souple et imitant la composition du tissu lui-même. De plus, et c’est toute la nouveauté, ils ont inséré des bactéries S. épidermidis dans le gel.

Lorsque l’appareil est placé sur la peau, les bactéries sécrètent des composés qui réduisent l’inflammation, tandis que le capteur détecte des signaux tels que la température et l’humidité. Des tests réalisés sur des souris sujettes à des affections cutanées de type psoriasis ont montré une réduction significative des symptômes. Les chercheurs espèrent que ces principes pourront également être appliqués à d’autres parties du corps, comme la stimulation cardiaque ou neuronale.

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