la start-up Emvista utilise l’intelligence artificielle pour structurer les textes

la start-up Emvista utilise l’intelligence artificielle pour structurer les textes
la start-up Emvista utilise l’intelligence artificielle pour structurer les textes

Basée à Jacou, la start-up d’une dizaine de salariés Emvista a pour objectif de structurer des textes en langage naturel. En utilisant « IA (intelligence artificielle) analytique”la société cible principalement les secteurs juridique et bancaire.

La start-up Emvista, basée à Jacou près de Montpellier, faisait récemment partie de la délégation occitane au salon VivaTech de l’agence régionale de développement économique Ad’Occ. Dans une édition du salon particulièrement axée sur l’intelligence artificielle (IA) générative, Emvista a présenté sa solution « IA analytique »dont le but est de «informations sur la valeur» contenus dans des textes non structurés.

« Notre solution ne génère pas de texte, comme peut le faire un logiciel d’IA générative de type ChatGPT, explique Philippe Garnier, co-fondateur de l’entreprise. Nous pensons en fait qu’il y a suffisamment de texte pour les humains ! Notre mission est de les aider à maîtriser le flux de textes qu’ils manipulent dans un cadre professionnel. Notre outil analyse le flux de ces textes et génère des graphiques qui montrent la structure et les informations essentielles contenues dans les textes analysés.

Ces graphiques, qui « structurer un langage naturel non structuré », peut faciliter le traitement de ces données dans un cadre professionnel, parfois fastidieux. Ainsi, il est possible “pour accélérer le travail des humains, pour leur permettre de décider avec les éléments que nous avons détectés lors du test.”

Vue d’un écran du logiciel Emvista.
DR – DR

L’entreprise admet notamment « s’intéresser particulièrement à la thématique de la succession ». Une raison principale à cela :“C’est un sujet qui implique de créer tout un tas de documents, qui sont désormais révisés par des humains, ce qui n’est pas une tâche très gratifiante.”. La structuration de l’information permet ainsi au secteur d’automatiser et de prioriser ces informations pour un traitement informatique, par exemple en les intégrant dans une base de données.

La succession n’est pas le seul secteur visé par la structure. « Nous intervenons également dans la contextualisation et le traitement des données pour le secteur bancaire, qui a également beaucoup de données à traiter. »

Extraire et hiérarchiser les données d’un langage non structuré

La technologie a été développée dans la région, en partenariat avec des chercheurs du Liris, l’antenne toulousaine du LIRMM spécialisée dans l’extraction de données. « Nous souhaitions une technologie légère pouvant être installée directement sur les serveurs de nos clients. » Il est en effet difficile de demander à une grande entreprise, qui héberge des données sensibles, de stocker ses informations sur un cloud public…

A l’inverse, la start-up de huit personnes propose un service utilisable par tous, en mode distant (SaaS). Il s’agit de pré-rédiger des emails, en réponse à un message reçu par l’utilisateur. « Nous étudierons l’e-mail original pour pré-rédiger une réponse qui tiendra compte des intentions de l’expéditeur initial. Notamment son ressenti, son humeur, pour préparer une réponse. Nous avons même un service qui détectera les insultes du message original ! rigole le fondateur.

Une solution qui intéresse beaucoup les entreprises du secteur bancaire et juridique, qui ont un maximum de messages à traiter, et souhaitent garder les personnes chargées de répondre à des tâches plus valorisantes. On voit ainsi la puissance du logiciel Emvista, qui peut également « s’intégrer comme composant d’un logiciel professionnel tiers, en termes de traitement des emails ».

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Les Sud-Coréens ont une solution effrayante à la solitude
NEXT La très demandée Nintendo Switch OLED est à un prix rarement vu auparavant