En quelques minutes, le geste devient naturel : vous dépliez une fois, puis une seconde fois le Huawei Mate XT, pour le transformer en une grande tablette. Le confort visuel devient alors inédit pour un objet aussi nomade.
Mais le plaisir est teinté d’amertume dès qu’on apprend le prix de ce smartphone, dévoilé début septembre et que nous avons pu prendre en main, mardi 1est Octobre : s’il était commercialisé en France, “ça dépasserait probablement les 3.000 euros”déclare un porte-parole de la marque chinoise. Une prédiction que nous n’aurons peut-être pas l’occasion de vérifier car, jusqu’à nouvel ordre, le Mate XT est réservé au marché chinois. Voici cependant nos premières impressions.
Agréable en main
Une fois plié, l’encombrement du Mate XT est étonnamment petit : sa longueur et sa largeur sont comparables à celles d’un smartphone moyen. Même s’il est environ un tiers plus épais, il se glisse facilement dans une grande poche. Lorsqu’on l’utilise plié, il s’avère aussi inconfortable qu’un gros smartphone : il n’est ni plus ni moins pénible à manipuler à une main, et atteindre le haut de l’écran demande quelques contorsions. aussi acrobatique qu’avec un iPhone 16 Pro Max ou un Samsung S24 Ultra, par exemple.
Quand on déplie le Mate Mais les mains trouvent leur chemin toutes seules, si bien que la manœuvre devient vite simple et rassurante.
Une fois complètement ouvert, le smartphone tient bien dans la paume : son poids est réparti de manière relativement homogène et est très contenu (environ 300 grammes), comparé à celui d’une tablette moyenne de 10 pouces. Son épaisseur particulièrement fine (environ 4 millimètres) donne l’impression de contenir une grande feuille de métal. Bref, on oublie vite que l’on manipule un objet transformable pour se concentrer sur notre écran.
L’écran d’une tablette
Le Mate Cela saute aux yeux lorsqu’il est placé à côté d’un smartphone, comme le Samsung Galaxy S10, dont l’écran mesure quasiment la même taille que celui des iPhone 12 à 16.
Cependant, toutes les applications sont loin de profiter de ce format d’écran. Les pages des sites d’information, par exemple, sont généralement optimisées pour une lecture sur smartphone. Quant aux contenus des réseaux sociaux, ils profitent généralement peu de l’espace gagné.
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