Opération Trump : des espions russes à la conquête de l’Amérique

CV

À l’approche des élections de 2024, l’ingérence russe dans la politique américaine – par le biais d’espions ou d’agents d’influence – est une réalité inquiétante. Vladimir Poutine compte sur la victoire de Donald Trump pour affaiblir le soutien à l’Ukraine.

Pourquoi Trump soutient-il presque systématiquement la Russie ? Est-ce tenu ? Durant sa présidence, a-t-il trahi au profit du Kremlin ? Et pourquoi le Parti républicain a-t-il changé sa position sur la Russie ?

Répondre à ces questions, c’est tenter de faire la lumière sur une opération labyrinthique d’espionnage et de manipulation. Toujours en cours, elle a commencé il y a quarante ans, dans les dernières années de la guerre froide. Trump n’était alors qu’un promoteur immobilier et Poutine un jeune agent du KGB. Cette opération comporte des zones d’ombre, mais certaines détiennent des pièces du puzzle. Un ancien chef du KGB, des « clandestins » infiltrés, un ancien conseiller de Trump, d’anciens hauts responsables de la CIA et du FBI, un ancien procureur témoignent.

Ce documentaire d’enquête captivant, tourné comme un film d’espionnage, nous plonge au cœur des infiltrations soviétiques puis russes aux Etats-Unis, révélant les ambitions de Vladimir Poutine et sa soif de vengeance.


Note d’intention

La question des relations de Trump et du Parti républicain avec la Russie est complexe et opaque. Les faits abondent, mais le tableau d’ensemble semble confus. Pour démêler les fils, j’ai eu envie de remonter quarante ans en arrière, dans les années 1980. Je me suis rendu compte qu’à cette époque le KGB avait changé ses méthodes, s’en prenant à la droite américaine ainsi qu’aux hommes d’affaires. comme Trump. Cette intuition m’a été confirmée par le général Kalugin, légendaire maître-espion et infiltré, Jack Barsky, qui m’a révélé qu’il avait été spécifiquement chargé d’approcher la droite américaine de l’époque. Ensuite, j’ai essayé de comprendre comment les Russes avaient continué cette logique, sous Poutine, qui est l’héritier de cette culture, celle du KGB, de la subversion, de la désinformation et de l’espionnage. Enfin, je voulais comprendre comment les Russes ont pu utiliser leur avantage sur Trump pendant sa présidence. Car disposer d’un moyen de pression sur un président des États-Unis est une chose, mais l’utiliser en est une autre, un scénario qu’aucun manuel du KGB n’avait prévu. Enfin, j’ai regardé les élections de 2024, alors que les Russes poursuivent leur opération, encore et encore.

Sur la forme, j’ai voulu raconter cette histoire comme un film d’espionnage, ce qui me semblait être en adéquation avec l’histoire, mais aussi épouser les ambiguïtés, les incertitudes, inhérentes à ce type d’affaire.

Avec

John Brennan, directeur de la CIA (2013-2017)

Peter Strzok, directeur du contre-espionnage du FBI (2015-2018)

Général Oleg Kalugin, chef du renseignement extérieur du KGB (1974-1990)

« Jack Barsky », agent du KGB infiltré aux Etats-Unis

Sergueï Jirnov, officier du KGB (1984-1990)

John Bolton, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump (2018-2019)

Edward Lozansky, ancien expert des affaires soviétiques

John Lenczowski, conseiller de Ronald Reagan (1983-1987)

Kenneth McCallion, procureur adjoint de New York (1978-1992)

Michael Isikoff, journaliste d’investigation

Robert Amsterdam, avocat

 
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