Le soir d’Halloween, le jeudi 31 octobre, le vol 954 d’American Airlines décolle à 21h30 de l’aéroport d’Ezeiza à Buenos Aires, en Argentine. Direction New York. Quelques heures plus tard, l’avion rentrait à Buenos Aires. A bord, les passagers et l’équipage sont terrifiés : des bruits étranges s’échappent de la soute, comme si quelqu’un tapait avec un objet lourd pour sortir de l’avion…
L’affaire a fait grand bruit en Argentine. Car après l’atterrissage, l’avion a été minutieusement inspecté par la police et un peloton spécial de l’armée argentine, spécialisé dans les prises d’otages et les attentats terroristes. Après une fouille approfondie de l’avion, le vol a été définitivement annulé mais aucun passager clandestin n’a été retrouvé.
Des bruits de coups
Mais que s’est-il passé à bord de l’avion que la presse argentine appelle « le vol hanté » ? Alors que l’avion décollait, les agents de bord ont été rapidement alertés par des passagers qui ont entendu des bruits de coups provenant apparemment de la soute à bagages. «C’est comme si quelqu’un voulait signaler sa présence», témoigne un passager qui a filmé la scène.
Les bruits ont suffisamment inquiété le pilote pour qu’il alerte les autorités aériennes. Il faut dire que le bruit devient de plus en plus fort, comme si quelqu’un frappait avec un objet lourd pour sortir. Mais pas de cris. Mais il ne semble pas que ce soit un problème mécanique. Les passagers qui ont partagé leurs vidéos prises pendant le vol décrivent des coups irréguliers et « effrayés ».
Un passager fantôme ?
Après négociations avec la tour de contrôle de l’aéroport de Buenos Aires, l’avion a atterri en urgence et a été immédiatement pris en charge par la police. Les passagers inquiets ont dû rester assis plusieurs heures à leur siège au milieu de la nuit.
Le passager clandestin « fantôme » n’a pas été retrouvé, mais l’incident n’a rien de drôle en Argentine. Depuis plusieurs semaines, les incidents se multiplient sur la ligne entre Buenos Aires et New York, avec incidents techniques, annulations et retards importants. Une série sombre surnommée « la malédiction » par les médias argentins avant même l’affaire de ce vol hanté.