Les certificats verts pour la cogénération, c’est presque fini à Bruxelles ! – .

Les certificats verts pour la cogénération, c’est presque fini à Bruxelles ! – .
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Pour faciliter la transition énergétique, les gouvernements régionaux ont mis en place le mécanisme des certificats verts, une sorte de subvention accordée pour la production d’électricité verte, comme les panneaux photovoltaïques, l’éolien ou encore la cogénération. Chaque Région a ses régimes spécifiques.

A Bruxelles, le gouvernement a décidé de mettre fin à l’éligibilité des systèmes de cogénération au mécanisme des certificats verts au 1er janvier 2025. Cela signifie que les systèmes installés et certifiés après cette date ne pourront plus en bénéficier. “Pour bénéficier des certificats verts, pour une durée de dix ans, il faut se dépêcher», remarque Benoit Cozannet, directeur commercial de Watt Matters, une entreprise bruxelloise spécialisée dans les solutions énergétiques durables pour les copropriétés.

Chaleur et électricité

La cogénération est une technologie qui permet de produire, grâce à un moteur fonctionnant au gaz, de la chaleur pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire, et de l’électricité simultanément. Le système fonctionne avec un contrôle très précis qui permet de réduire la consommation globale. Cependant, la technologie ne cible que les copropriétés de plus de 25 logements ou les grands immeubles ; Le premier projet de Watt Matters était la basilique de Koekelberg. “En dessous du seuil de 25 logements, la consommation est trop faible pour justifier l’installation de la cogénération», précise Benoit Cozannet.

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L’électricité produite est réinjectée en priorité dans les compteurs communs. Il reste souvent beaucoup d’énergie excédentaire qui peut désormais, via le partage d’énergie, être redistribuée aux copropriétaires. “Nous mettons en place des communautés énergétiques. L’électricité est désormais également distribuée aux compteurs privés de chaque copropriétaire. Et on pourrait imaginer que ce serait aussi dans les immeubles voisins ou les bornes de recharge», souligne Benoit Cozannet.

La cogénération peut couvrir jusqu’à 75 % des besoins en électricité des parties communes. “Pour les compteurs privés, tout dépend bien sûr de la consommation de chaque propriétaire. Le système couvrira une grande partie des besoins privés et permettra de revendre le surplus sur le réseau. L’autoconsommation est fortement encouragée grâce à ce système.

Les copropriétaires bénéficient d’un tarif avantageux pour leur consommation privée grâce à la communauté énergétique mise en place. « A Bruxelles, Sibelga, gestionnaire des réseaux de distribution d’électricité et de gaz naturel des 19 communes de la Région, a défini quatre tarifs pour le transport de l’électricité, avec le principe suivant : plus on s’éloigne de la Source de production, plus on s’éloigne de la Source de production, plus on s’éloigne de la Source de production. plus le prix. Avec ce partage de l’électricité au sein d’une copropriété, au lieu d’acheter toute l’électricité auprès d’un fournisseur traditionnel (35-40 centimes/kWh), les occupants. peuvent acheter leur électricité à la communauté pour bénéficier d’un tarif très attractif (19-25 centimes/kWh) ».

A cet avantage s’ajoute celui des certificats verts calculés sur la production de l’installation. Un certificat vert est obtenu pour la production de 1 mégaWh et est négocié sur une bourse gérée par Brugel, le régulateur bruxellois de l’énergie. “Le prix minimum actuel est de 65 euros”note Benoît Cozannet.

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« Le couplage de tous ces systèmes de production d’énergie permet de maximiser considérablement l’autoconsommation et donc de réduire les factures »

Un investisseur tiers

Plusieurs scénarios sont possibles. La copropriété en a les moyens et investit dans un système de cogénération en confiant l’installation à une entreprise spécialisée comme Watt Matters. La copropriété reçoit alors 100% des certificats verts. Ou peut même faire appel à un investisseur tiers pour la totalité de l’investissement.

Cette dernière solution est à la base du modèle économique de Watt Matters. “Nous investissons dans les outils de production (cogénération, panneaux photovoltaïques, etc.) pour la copropriété et assurons leur maintenance. En échange, nous collectons des certificats verts. Les outils de production, toujours fonctionnels, reviennent à la copropriété après dix ans», explique Benoit Cozannet.

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Watt Matters propose également des solutions de co-investissement, 50-50 avec copropriété, les certificats verts étant également partagés 50-50.

Dans la plupart des cas, l’entreprise associe la cogénération à des pompes à chaleur et des panneaux photovoltaïques. Des bornes de recharge sont également souvent ajoutées aux garages. “La combinaison de tous ces systèmes de production d’énergie permet de maximiser considérablement l’autoconsommation et donc de réduire les factures.

Compte tenu de l’échéance du 1er janvier 2025, la demande est actuellement énorme. « Nous ne pourrons pas satisfaire tout le mondeindique Benoît Cozannet. Notre modèle économique devra également évoluer. Nous continuerons à faire de la cogénération pour les grands projets (entre 50 et 300 appartements) en mettant en place des communautés énergétiques. Les copropriétaires nous rémunéreront sur une autre base que celle des certificats verts.

 
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