« Ne pas se laisser écraser par le poids de l’histoire »

107 ans d’attente ! Le FC Winterthur est à deux victoires de remporter un premier trophée depuis son troisième et dernier titre de Champion de Suisse obtenu en 1917.

Ce dimanche, le FC Winterthur accueille le Servette FC en demi-finale de la Coupe de Suisse. Sous la houlette de Patrick Rahmen, les Zurichois sont à deux doigts de vivre une saison de rêve. La qualification pour le Groupe Championnat en Super League a en effet accompagné ce magnifique parcours en Coupe de Suisse.

« J’ai compris au fil des semaines que cette saison pouvait vraiment nous sourire », reconnaît Patrick Rahmen. Mais à aucun moment nous n’avons pensé obtenir de tels résultats.» Pressenti pour diriger les Young Boys cet été, Patrick Rahmen explique que le « secret » du succès réside « dans un style offensif qui est véritablement la marque de fabrique de l’équipe ».

“Mais nous avons mis du temps à trouver le bon équilibre défensivement”, poursuit le successeur de Bruno Berner. Il y a aussi un esprit d’équipe que nous avons su cultiver. Les joueurs font preuve d’une grande solidarité. Ils savent aussi garder les pieds sur terre. Ils n’étaient pas enthousiasmés par ces résultats auxquels nous ne nous attendions probablement pas.

Licencié du FC Bâle, « son club », Patrick Rahmen a su rebondir avec une expérience que l’on peut qualifier de réussie à la tête de l’équipe de Suisse U21 qu’il a menée jusqu’en quart de finale de l’Euro 2023 Mais avant même la finale. phase de cet Euro, il avait accepté l’offre du FC Winterthur. “Ce club coche toutes les cases à mes yeux : la recherche d’un jeu offensif, des valeurs sur lesquelles on ne transige pas et un soutien populaire vraiment très fort”, estime-t-il. Je n’ai pas hésité très longtemps à être convaincu par ce projet.

Reste désormais à négocier le tour de cette demi-finale face à un adversaire contre qui le FC Winterthur n’a pas perdu cette saison (1 victoire et 2 nuls). « Nous avons prouvé cette saison que nous pouvons regarder les Servettiens dans les yeux. Dans cette demi-finale, je veux que mes joueurs se lâchent, qu’ils jouent avec l’élan qui les porte depuis des semaines. Qu’ils se nourrissent des encouragements d’un public fantastique. Je veux croire qu’ils n’en feront pas trop, qu’ils ne se laisseront pas écraser par le poids de l’histoire.

ats