Temps de lecture : 2 minutes – Repéré sur Futurisme, Le Débrief
Si Charles Buhler dit la vérité, il pourrait écrire à jamais son nom dans l’histoire de l’humanité et particulièrement dans celle de la conquête spatiale. Cet ancien ingénieur de la NASA et co-fondateur de la start-up Exodus Propulsion Technologies vient de faire une annonce explosive… à prendre avec des pincettes.
L’homme, qui a travaillé sur de grands programmes de l’agence spatiale américaine, comme la Station spatiale internationale (ISS) ou le télescope Hubble, affirme avoir découvert un tout nouveau mode de propulsion qui ne nécessiterait aucun carburant.
Et Charles Buhler voit déjà très loin. Interviewé par le média spécialisé en ligne The Debrief, il explique : « Il existe des règles qui incluent la conservation de l’énergie, mais si cela est fait correctement, nous pouvons générer des forces comme l’humanité ne l’a jamais fait auparavant. […] PASNous utiliserons cette force pour propulser des objets pendant les mille prochaines années… jusqu’à ce que quelque chose de nouveau arrive. »
Cette découverte, qui sera sans doute étudiée de près par la communauté scientifique, a été annoncée lors d’une présentation à l’Alternative Propulsion Energy Conference (APEC, « Alternative Propulsion Energy Conference »). Elle s’appuierait sur une « nouvelle force » : l’électrostatique.
Charles Buhler : doit faire ses preuves
Le moteur développé par l’équipe de Charles Buhler est actuellement peu puissant, puisqu’il ne produit que 10 millinewtons. « Pour mettre les choses en perspective, tenir une masse d’environ 100 grammes, soit une pomme de taille moyenne, dans la paume de la main exerce 1 newton, soit cent fois plus de force », décrypte le Futurisme. Pas de problème pour Charles Buhler, qui envisage déjà une utilisation loin de la gravité terrestre.
« La grandeur n’a pas vraiment d’importance, puisque tout ce qui est supérieur à zéro fonctionnerait dans l’espace !l’ingénieur américain est déjà enthousiaste. Nos matériaux sont composés de nombreux types de revêtements porteurs de charges qui doivent être supportés sur un film diélectrique [donc non conducteur, ndlr].»
Charles Buhler est cependant conscient que sa découverte laisse sceptiques bon nombre d’observateurs. “C’est très difficile à concevoir d’un point de vue scientifique, car cela semble violer de nombreuses lois existantes sur l’énergie”a-t-il par exemple déclaré à Tim Ventura, co-fondateur et modérateur de l’APEC, lors d’une conférence qui a eu lieu en décembre 2023, ajoutant qu’il espérait pouvoir bientôt en faire la démonstration dans l’espace.
Nous lui souhaitons bonne chance, en espérant que le « moteur Buhler » devienne une réalité et obtienne un jour son chapitre dans les livres d’histoire, ou du moins sa page Wikipédia.
