face aux outils ChatGPT ou Google, Meta veut devenir « leader des assistants IA »

face aux outils ChatGPT ou Google, Meta veut devenir « leader des assistants IA »
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Nick Clegg, président des affaires publiques de Meta, et Yann LeCun, scientifique en chef de Meta, lors de la journée Meta AI à Londres, le mardi 9 avril. KIRSTY WIGGLESWORTH / AP

Meta entend jouer un rôle de premier plan dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). Un peu moins visible ces derniers mois que le créateur de ChatGPT, OpenAI, et son partenaire Microsoft, ou encore Google et son robot conversationnel concurrent Gemini, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp affiche ses ambitions : « Nous voulons faire de Meta AI le leader des assistants IA », explique Nick Clegg, le président des affaires publiques du groupe. Meta annonce, ce jeudi 18 avril, une nouvelle version de son robot conversationnel, accessible sur ses réseaux sociaux ou ses messageries (dont Messenger) et, désormais, sur ses lunettes connectées Ray-Ban et via un site internet, Meta.have. Disponible aux États-Unis depuis septembre 2023, Meta AI est étendue à douze autres pays anglophones.

L’assistant utilisera la nouvelle génération de modèles de traitement du langage du groupe, baptisée Llama 3, également dévoilée jeudi 18 avril. “Nous pensons que Meta AI est désormais l’assistant d’IA gratuit le plus intelligent”a assuré le fondateur et directeur de Meta, Mark Zuckerberg, dans un message vidéo.

« La Meta AI va être beaucoup plus visible sur nos plateformes. Vous pouvez lui poser une question en appuyant sur un bouton dans la barre de recherche d’Instagram, WhatsApp ou Facebook, ou en tapant @metaai dans une discussion à plusieurs avec des amis ou des collègues », explique M. Clegg. L’assistant peut, si nécessaire, effectuer des recherches sur les moteurs Google ou Bing. Meta AI sera également accessible dans le fil d’actualité de Facebook. Et à l’avenir dans les casques de réalité virtuelle Meta Quest.

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Selon Meta, son robot peut reformuler un email professionnel, demander des suggestions de restaurants, une explication sur la génétique, des idées de mobilier pour un nouvel appartement… Meta AI peut générer des images (en tapant « /imagine » dans une conversation) et, dès ce jeudi , le 18 avril, afficher le résultat en direct au fur et à mesure que la requête est écrite par l’utilisateur, ou même animer une image fixe.

L’assistant est désormais disponible en anglais en Australie, au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud, au Nigeria, au Pakistan, à Singapour, au Ghana, en Jamaïque, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe – et testé en Inde. Plus de pays et de langues seront ajoutés ” Dans les mois à venir “certifie M. Clegg.

Investissement de longue date dans l’IA

Pour tenter de se faire une place face à la concurrence, Meta compte utiliser la puissance de ses plateformes existantes comme levier. Et utilisez l’arme de la gratuité. « Notre philosophie est la même pour tous nos produits : créer des technologies utiles au plus grand nombre puis réfléchir à la manière de les monétiser.théorise M. Clegg. Le fait que nous ayons autant d’utilisateurs – 4 milliards – et que nous proposons un assistant facile à utiliser, intégré aux services auxquels les gens sont déjà habitués, nous différencie de nos concurrents. »

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