une étude québécoise pourrait changer la donne

une étude québécoise pourrait changer la donne
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Une équipe de chercheurs montréalais a réussi à utiliser des nanoparticules pour développer un vaccin intranasal contre la grippe de type A, qui pourrait avoir « un impact majeur » dans le domaine de la vaccination contre les virus respiratoires.

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Les résultats de cette étude, dirigée par les professeurs Denis Archambault, du Département des sciences biologiques, et Steve Bourgault, du Département de chimie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), ont été publiés début avril dans la revue scientifique « Vaccin « .

«Nous avons démontré en 2023 que ce nanovaccin pouvait générer une réponse immunitaire spécifique robuste assurant une protection totale contre le virus de la grippe A, l’agent causal de la grippe, chez des souris vaccinées par voie intramusculaire», a expliqué Denis Archambault dans un communiqué.

Son équipe a ainsi expérimenté un nanovaccin administré par voie intranasale, afin d’avoir une réponse immunitaire locale au niveau des muqueuses. En l’administrant par voie intranasale, ce nanovaccin « génère une réponse immunitaire spécifique non seulement systémique (dans le sang), mais aussi localement, dans les tissus lymphoïdes du nez et des poumons ».

Jusqu’à présent, leur étude a démontré une bonne réponse immunitaire chez les souris et les poulets.

« Ce nouveau nanovaccin […] est très efficace pour neutraliser le virus à l’endroit même où il pénètre dans l’organisme, a souligné M. Archambault. Ce faisant, il permet d’éviter toute transmission du virus entre individus, ce qui n’est pas le cas des vaccins actuels contre le virus de la grippe qui sont administrés par voie intramusculaire.

Pour les chercheurs, ce nanovaccin « pourrait avoir un impact majeur dans le domaine de la vaccination ».

“Cette nanotechnologie polyvalente pourrait également être utilisée pour développer des vaccins systémiques et muqueux contre une série d’autres micro-organismes (virus, bactéries) provoquant des infections respiratoires majeures comme celle associée au virus COVID-19 (SARS-CoV-2)”, a précisé le ministère. professeur au Département des sciences biologiques de l’UQAM.

La prochaine étape consistera à tester ce nanovaccin sur des animaux plus gros, dans l’espoir de commencer les tests sur l’homme d’ici deux ans.

 
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