Pour réduire le prix du mètre carré dans l’espace, Max Space, une start-up américaine, développe une capsule spatiale gonflable. “À moins que les habitats spatiaux ne soient rendus beaucoup moins chers et plus grands, l’avenir de l’humanité dans l’espace reste limité”, explique Aaron Kemmer, co-fondateur de l’entreprise. Concrètement, la première capsule, qui devrait être envoyée en 2026 à bord d’une fusée SpaceX Falcon 9, sera compressée à 2 mètres cubes à bord de son lanceur pour être déployée une fois en orbite à 20 m³.
Fermes spatiales, postes avancés sur Mars, quartiers d’habitation dans l’espace pour la construction, le tourisme ou la recherche… Les modules seront vendus dans des volumes allant de 20 m³ à 1000 m³, soit trois fois le volume habitable de la Station spatiale internationale (ISS). L’entreprise, basée en Floride, prévoit d’être commercialisée d’ici 2030. L’architecture de la capsule offrirait une évolutivité allant jusqu’à 10 000 m³, soit la taille d’un stade.
Réduire le prix du mètre cube dans l’espace
Principal avantage de la solution : moindre coût au mètre cube. « Il a fallu plus de 40 lancements pour construire la Station spatiale internationale et plus de 100 milliards de dollars [94 milliards d’euros]», explique Aaron Kemmer. L’entreprise promet un espace habitable équivalent à 200 millions de dollars (188 millions d’euros) pour un seul lancement dans l’espace.
Résistance aux vibrations, tests de compression, déploiement rapide… L’entreprise teste actuellement le module. Cela aurait également une plus grande résistance que les stations dures traditionnelles. “Cela est dû en grande partie à l’architecture composée d’un système multicouche de blindage balistique à base de fibres d’une résilience bien supérieure à celle de l’aluminium et du titane”, explique l’entreprise dans un communiqué. Qui devra démontrer que ses promesses ne « schittront » pas à la première pluie de météorites ou de débris spatiaux.
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