Quelle est la différence entre le sport et l’activité physique ? – .

Quelle est la différence entre le sport et l’activité physique ? – .
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Chaque semaine, nos scientifiques répondent à vos questions.

N’hésitez pas à nous écrire pour poser la vôtre et nous trouverons la meilleure personne pour vous répondre.

Et bien sûr, les questions stupides n’existent pas !


On entend et voit de plus en plus fréquemment des messages de santé publique incitant à « pratiquer une activité physique », à « bouger », à « faire du sport ». Mais concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? De l’Antiquité à nos jours et quel que soit le lieu, diverses sources ont révélé l’existence d’activités caractérisées par la performance physique, la maîtrise des techniques corporelles, la création et la répétition de gestes, l’élaboration de règles, la démarcation d’un lieu dédié et, souvent, une forme de compétition.

Sans historiciser ici le sport, dont la définition et les critères sont encore débattus, on peut fixer l’avènement du sport moderne à la fin du XVIIIe siècle en Angleterre, à partir de la transformation des jeux traditionnels dans les « écoles publiques ». Le sport est un sous-ensemble de l’activité physique dans lequel les participants adhèrent à un ensemble commun de règles (ou d’attentes) et pour lequel un objectif est défini. Ainsi, dans son sens moderne, le sport implique une pratique du corps différente de la pratique quotidienne, c’est une pratique codifiée.

L’activité physique est définie comme « tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques entraînant une augmentation de la dépense énergétique par rapport à la dépense énergétique au repos ». L’activité physique inclut la pratique sportive, mais ne peut être qualifiée de « sportive » si elle ne répond pas à certains critères, notamment de codage. Ainsi, l’expression la plus inclusive du mouvement humain est celle de « l’activité physique », et fait consensus parmi les scientifiques depuis une dizaine d’années.

La confusion entre « activité physique » et « sport » est courante. En santé publique, on fait référence à l’activité physique, dont la pratique dite sportive peut être un excellent moteur par la motivation qu’elle peut générer à travers la compétition : on veut progresser, on pratique plus et mieux. En fin de compte, à travers le prisme de la santé publique, l’important est de « bouger ». À double titre : d’une part, pour limiter les longues périodes de sédentarité qui ont des effets délétères sur la santé comme l’augmentation du risque de diabète de type 2, mais aussi pour mobiliser la masse musculaire, dont on peut qualifier la demande de locale ou périphérique en La physiologie aura des effets centraux et systémiques, c’est-à-dire sur l’ensemble du corps, y compris le cerveau.


Pour satisfaire votre curiosité :


Ces effets apparaissent à court terme, lors d’une activité physique, pour faire face à ce qu’on appelle le stress d’exercice, c’est la réponse aiguë. Il s’agit de l’augmentation du rythme cardiaque, ou de la ventilation par exemple (on respire plus vite). Puis, à moyen terme, dans le temps qui suit cette activité, en récupération, et enfin à long terme si l’activité est suffisamment fréquente et régulière, c’est un effet dit de surcompensation, ce sont les adaptations physiologiques qui nous rendent plus efficace : nous sommes formés et en meilleure santé.

Ces adaptations s’effectuent au niveau périphérique (les muscles, le système musculo-squelettique en général) et au niveau central (nos muscles, nos poumons, notre cerveau). Ces effets se manifestent jusqu’au niveau le plus intime de nos cellules avec de nouveaux messages issus de molécules et nous font du bien… Tout cela se fait aussi en modifiant la production de certaines hormones grâce à des messages cellulaires dont l’activité physique est à l’origine dès que nous commencer à bouger, et d’autant plus si le mouvement est intense, ou long, à la mesure de nos capacités physiques du moment.

Donc, en général, quand on bouge, on progresse, on gagne en performance ou du moins on se maintient et on se sent mieux au quotidien. On peut trouver cette motivation seul, à travers l’activité physique, qui peut être une activité autrement codifiée, donc un sport, mais qui reste pour nous une activité physique sans enjeux de compétition. On peut aussi parler ici d’une « activité sportive ».

Ainsi, l’activité physique n’est pas forcément sportive. Il suffit de bouger pour que cela soit une activité physique au sens où l’entendent les scientifiques : monter les escaliers, jardiner, marcher dans la rue ou dans la nature. C’est la durée, le rythme, l’intensité qui feront qu’elle aura plus ou moins d’effets sur la santé.

L’idéal est de commencer progressivement à en faire plus que ce à quoi vous avez l’habitude de faire, en marchant plus souvent, plus longtemps, à un rythme plus rapide, en courant, en nageant, en faisant du vélo ou en pratiquant une activité sportive. dans un club par exemple. A chacun selon ses ressentis et ses envies.

Essoufflement, transpiration, difficulté à parler avec un coéquipier, par exemple, caractérisent une activité physique dont l’intensité est modérée à élevée et aura encore plus d’effets sur notre santé physique et mentale. Mais bouger, comme parler, lire, compter, s’apprend. Et l’éducation physique à l’école est un moment privilégié pour apprendre par le mouvement, par le sport, et donc par le jeu. Mieux on sait bouger, plus c’est agréable et plus on aura envie de continuer. Et si on l’aime vraiment, on peut pratiquer un sport dans un club qu’on choisit parce qu’on l’aime, parce que bouger, c’est avant tout s’amuser. Alors, tout le monde sur nos baskets, sur nos maillots, sur nos vélos !

 
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