ateliers d’initiation à l’astronomie à Sainte-Julie – .

Le 13 avril 2024, des ateliers d’initiation à l’astronomie auront lieu à la bibliothèque municipale de Sainte-Julie. L’animateur, Georges Simard, astronome amateur, nous révèle ce qu’il y a de passionnant dans l’étude des étoiles.

« Depuis que je suis petite, je regarde le ciel. Mais l’astronomie en tant que telle était un intérêt plus théorique que pratique. C’est depuis ma retraite, il y a environ 13 ans, que j’ai commencé à vraiment m’intéresser à cette science», révèle l’astronome amateur Georges Simard.

Aiguiser la curiosité

« Tout le monde regarde le spectacle que nous donnent les étoiles, mais le niveau de curiosité pour l’astronomie varie », remarque M. Simard, qui dit aimer aiguiser cette touche de curiosité dont plusieurs font preuve pour l’étude des étoiles. « Il y en a qui sont contents de trouver ça beau, mais beaucoup apprécient d’aller un peu plus loin. »

« Le but de mes présentations est d’expliquer ce qu’on peut observer dans le ciel à partir des choses les plus simples », explique l’astronome amateur.

« Ensuite, c’est démontrer que si on a un intérêt, il est possible de pousser sa curiosité à l’infini, sans vouloir faire un jeu de mots ! »

Démocratiser l’astronomie

Avec le phénomène rare de l’éclipse totale de Soleil du 8 avril, M. Simard souligne l’aspect mythique entourant l’étude des étoiles. « C’est là que nous constatons qu’il y a beaucoup d’inconnues dans les connaissances populaires en matière d’astronomie. » Il s’agit pourtant selon lui d’un domaine très accessible où « chacun peut trouver son bonheur ».

« Il existe de nombreux plaisirs associés à l’astronomie. Il n’est pas nécessaire que ce soit compliqué, ni que ce soit un passe-temps très scientifique. Pour les plus avancés, il y a toutes les mathématiques qui sont liées aux mouvements des corps célestes. Mais il y a aussi de la photographie que nous pouvons faire. »

Le jeune retraité évoque à juste titre la mission de démocratisation de l’astronomie qu’ont entreprise plusieurs fabricants de télescopes modernes. Ses conférences et ateliers dans les écoles et les bibliothèques s’inscrivent dans cette perspective de démontrer qu’il s’agit d’un domaine d’intérêt accessible à tous. Surtout chez les jeunes qui « n’ont aucun mal à gérer ce genre de technologie avancée », note-t-il.

Contribuer à la science

Astronome amateur, le retraité de 67 ans révèle le plaisir qu’il éprouve à contribuer à la recherche scientifique.

« Aujourd’hui, avec l’accès à des instruments de très haute technologie, nous pouvons participer, même en amateur, à des programmes de recherche scientifique. Pour moi, c’est fascinant de pouvoir faire ce donnant-donnant avec les astronomes », confie M. Simard.

Technicien en électricité de profession, M. Simard ne peut imaginer une meilleure façon de combler sa retraite. Il peut ainsi se détendre tout en continuant à nourrir le scientifique qui sommeille en lui.

Immensité

« Ce qui est intéressant aussi, c’est de voir que nous ne sommes presque rien comparé à l’immensité de l’univers.

En même temps, c’est beau de réaliser que chaque individu est unique. Ça nous fait réfléchir et ça nous rend humble comme pratique», témoigne M. Simard.

” C’est fascinant. [L’astronomie nous donne] matière à discussion et cette discussion peut aller dans des directions très variées », mentionne M. Simard, faisant référence aux aspects spirituels et philosophiques que peut aussi apporter l’observation des étoiles.

  • Georges Simard a découvert l’astronomie amateur et s’en passionne depuis le début de sa retraite.


 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV une étude recense les 25 crimes et délits commis lors de la bande-annonce
NEXT One UI 6.1 est déployé sur les Galaxy S21 et S22