Ce jeu vidéo noté à 95% cartonne sur Steam avec un concept simple où la mort rôde à chaque instant

Dans Buckshot Roulette, tout commence dans les toilettes d’une discothèque peu réputée. En extérieur, les basses des enceintes compressent le peu d’espace dont vous disposez, et de toute façon, ce n’est pas comme s’il y avait cinquante chemins possibles. Vous prenez la porte devant vous, franchissez la balustrade qui surplombe la piste et vous voilà dans une salle de jeux clandestine (particulièrement glauque). Une horrible créature, comme si la lune de Zelda Majora’s Mask avait été réinterprétée par les artistes d’Inscryption, vous y attend. « Signez la décharge de responsabilité » ordonne-t-elle…Ce n’est pas comme si tu avais le choix ! Vous vous lancez dans une expérience littéralement mortelle, inspirée de la roulette russe, avec deux issues : la victoire (avec une montagne d’argent) ou la mort.

Un jeu « mortel »

Si on vous en parle aujourd’hui, c’est parce qu’après un franc succès sur « Itch.io », Buckshot Roulette est arrivé sur Steam – le 4 avril – et l’avis des joueurs est assez unanime : 95% d’avis positifs de plus de 9 000 évaluations, ce qui porte sa moyenne totale à « extrêmement positive ». Alors, que voit tout le monde en lui ? Eh bien, au-delà d’une ambiance entre Inscryption (pour les visuels) | Hotline Miami (pour la bande originale), c’est un jeu de probabilité franchement maîtrisé où le stress est constant… Connaissez-vous la roulette russe, qui se joue traditionnellement avec un revolver et une seule balle dans le canon ? Ici, c’est la même histoire mais avec un fusil à pompe, où sont insérées au maximum 8 balles. En gros, on met de côté la roulette : le joueur connaît à l’avance la répartition entre les « vraies » cartouches et celles à blanc (par exemple, 2 vraies balles et 3 fausses) – mais pas leur ordre d’arrivée, qui reste aléatoire – et doit choisir. à chaque fois entre se tirer dessus et tirer sur l’ennemi. Au-delà de ce choix difficile, une certitude persiste malgré tout : lorsqu’une munition sort du canon, elle est partie pour de bon ! Ainsi, plus les tirs s’enchaînent, plus la probabilité de tomber sur tel ou tel projectile augmente. Et cela donne une saveur très particulière à l’ensemble.

Manipuler la chance

Dans ce jeu développé par Mike Klubnika, le défi sera de « manipuler la chance » pour vaincre l’espèce de monstre devant vous (un jeu classique se déroule en 3 tours avec de plus en plus de points de vie). Pour ce faire, vous devez profiter de chaque tour dont vous disposez – sachant que votre main passe dès qu’une détonation, dirigée contre vous-même ou contre l’ennemi, éclate. Deux choses à garder à l’esprit à ce stade : tant que vous tirez à blanc sur votre joli minois, c’est toujours votre choix, et surtout, Buckshot Roulette vous offre un tas d’objets bonus super utiles. On retrouve par exemple la loupe, qui permet de connaître la prochaine balle qui sera tirée ; de la bière, pour extraire cette même balle du chargeur ; les menottes, qui servent à bloquer le tour de l’adversaire suivant ; la scie, pour infliger le double des dégâts… A ce stade, des synergies évidentes émergent : jeter un oeil dans le chargeur et faire un « fois deux » d’un seul coup. A noter qu’il existe des objets uniques dans « Double ou Double », un mode infini qui se débloque après avoir battu M. Monster pour la première fois ! De quoi donner un peu plus de profondeur à un jeu qui n’offre pas une durée de vie folle (c’est très bon marché : 2,99 €).

Gardez la tête froide

Bref, Buckshot Roulette est simple mais très efficace. L’ambiance fonctionne bien, il faut faire attention à regarder passer les balles (il n’y a pas d’interface pour vous accompagner), et il y a toujours un délicieux suspense lorsqu’on appuie sur la gâchette. Dans l’ensemble, nous sommes rarement calmes, et nous avons noté un bel équilibre entre déterminisme et hasard, ce qui rend le titre assez addictif… Même l’IA de l’adversaire n’est pas omnisciente et peut clairement – ​​tout comme vous – se laisser berner. Un seul regret : en l’état, c’est forcément le joueur qui démarre la manche, ce qui donne un certain avantage sur le reste des épreuves ! Tout sera sans doute réglé avec l’arrivée du mode multijoueur – déjà annoncé. En attendant, nous vous conseillons de jeter un œil à ce petit projet.