Louis-Marius Gendreau explique l’entrepôt de données analytiques pour les jeux vidéo

Louis-Marius Gendreau explique l’entrepôt de données analytiques pour les jeux vidéo
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D’une durée de 11 heures, proposée en français et en anglais, la formation concerne plus précisément, comme son nom l’indique, les concepts clés permettant la planification et la structure d’un entrepôt de données, permettant ainsi d’augmenter la jouabilité, la rétention des joueurs et la performance des coûts publicitaires, entre autres. autres.

« La formation est très « ancrée » dans la pratique quotidienne. C’est très assidu. Je voulais qu’à la fin du cours, les gens aient les prémices d’un entrepôt, du moins d’un système», a déclaré Louis-Marius Gendreau en entrevue. A partir de données analytiques rendues publiques par Google ou de leur propre jeu vidéo, les étudiants réalisent des exercices conçus en deux parties, la première décrite comme « à 30 000 pieds » par le formateur.

« On peut être le fondateur d’une entreprise, le responsable marketing d’une grande entreprise ou encore un PDG dont l’objectif est d’en apprendre davantage sur les entrepôts de données. Je donne des exemples provenant de différents domaines. Après, je tombe dans des notions plus techniques, comme Pile de données moderne, les options de base de données, les différents outils de visualisation », explique-t-il. Pour les besoins du cours, Louis-Marius Gendreau utilise l’entrepôt de données BigQuery.

Plus le cours progresse, plus l’étudiant « descend » vers la pratique. C’est ici que commence la phase 2, destinée à ceux qui souhaitent programmer. « Mais je recommande la phase 1 en amont, je donne plein de trucs et astuces sur les architectures qui peuvent aider dans le choix des outils », souligne le formateur.

Au final, la cible de cette formation est assez large, constate-t-il. A condition que l’individu s’intéresse à la problématique des entrepôts de données, l’écoute est indispensable. « Il est également important de savoir combien, en moyenne, un joueur génère. S’il génère 3,02 $ et qu’il en coûte 5 $ pour le récupérer, nous sommes dans le trou. Évidemment, si l’on essaie d’optimiser nos façons de faire, on aura envie, une fois que le joueur commence à jouer, de jouer le plus longtemps possible. Nous allons donc vouloir identifier les obstacles : y a-t-il un niveau où les gens arrêtent de jouer, par exemple ? », soulève Louis-Marius Gendreau.

Les possibilités de données sont infinies, poursuit-il. Certains de ses clients considéreront davantage le rapport entre coûts d’acquisition et revenus, d’autres se concentreront sur l’optimisation de la jouabilité (gameplay). «J’ai un client dans le domaine des jeux traditionnels sur PC et consoles. Son jeu est en direct et les gens jouent les uns contre les autres. Il s’agit de s’assurer qu’il y a un équilibre, qu’il n’y a pas de classe trop puissante et de comprendre ce que préfèrent les joueurs. Le défi est d’équilibrer le jeu pour qu’il soit agréable pour tout le monde et ensuite de décider ce que l’on veut développer », explique l’entraîneur.

Enfin, il faut rappeler que ceux qui opèrent dans l’industrie du jeu vidéo possèdent d’excellentes connaissances techniques, mais n’ont jamais construit d’entrepôt de données. L’objectif du cours est de leur fournir une base. Un programmeur interne au sein de l’entreprise peut alors se consacrer au codage. En fin de compte, aucune erreur ne sera commise et les résultats sur des questions spécifiques seront fournis rapidement.

« Si l’on termine la formation, le pré-requis est de connaître SQL, un langage d’interrogation de bases de données. La compétence développée sera de trouver la meilleure approche pour démarrer : comment fonctionnent les systèmes analytiques ? Quels sont les outils disponibles sur le marché ? Le but est d’apprendre à faire ce qu’on appelle «extraire, charger et transformer», c’est-à-dire extraire des données, charger les données et les transformer. Puis, à partir de tout ça, construire un entrepôt de données », conclut Louis-Marius Gendreau.

 
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