Aperçu Un nouveau jeu vidéo Prince of Persia sort en 2024 et il s’annonce mortel sur PC

Aperçu Un nouveau jeu vidéo Prince of Persia sort en 2024 et il s’annonce mortel

Rogue Prince of Persia : au pied du mur

Dans : Prince of Persia, le joueur incarne le prince de Perse. Seul, il veut repousser coûte que coûte l’invasion des Huns. Il traverse ensuite collines et vallées pour atteindre le royaume. Une errance non sans danger : les différents biomes qu’il traverse sont remplis d’ennemis. Le prince perse possède de multiples talents qu’il peut utiliser au cours de ce voyage. Celui-ci alterne entre séquences de combat et de plateforme, toutes deux étant au moins aussi exigeantes que Dead Cells : vous mourrez (souvent), et chaque tentative vous permettra de faire mieux.

C’est surtout par sa capacité à marcher sur les murs que le protagoniste brille. Cela donne de la verticalité à l’exploration en plus d’ouvrir le champ des possibles pour les séquences de plateforme.. Et marcher sur les murs reste tout aussi utile en combat. Les murs en arrière-plan peuvent être décisifs en combat puisqu’ils permettent au héros de contourner les ennemis ou d’esquiver leurs projectiles. Un concept sur lequel les développeurs semblent fortement s’appuyer. Lors de nos travaux pratiques, nous avons pu observer deux environnements différents : le second avait moins de murs « porteurs ». Il en va de même pour le premier boss qui brise le mur à plusieurs reprises lors de la rencontre.

Bien qu’il faille un certain temps pour se familiariser avec cette capacité à marcher sur les murs, cela devient indispensable et même addictif une fois compris. Un sentiment renforcé par la structure générée procéduralement : durant notre grosse heure de jeu, aucune de nos tentatives ne ressemblait à la précédente. Cela semble être au cœur du gameplay conçu par les développeurs, et nous avons hâte de voir comment ils l’ont contourné pour le rendre attrayant tout au long du jeu.

Les Huns contre 1

Marcher sur les murs n’est pas le seul talent que notre héros persan possède dans son arsenal. En plus du double saut et du rush aérien, le prince a tout du combattant parfait. Il peut repousser les ennemis d’un violent coup de pied, qui seront assommés s’ils rencontrent un mur ou même morts s’ils tombent dans des piques. Rouler lui permet d’esquiver les coups pour se retrouver derrière son adversaire. Parfait pour lui planter ses deux lames dans le dos. Ses deux poignards l’accompagnent au début de chaque aventure mais ne sont pas irremplaçables. Nous avons par exemple pu tester une épée et une hache, chacune avec un mouvement particulier et des séquences différentes.

Dans cet accès anticipé, il existe plusieurs types d’objets qui permettent une plus grande variété de styles. L’arc, gadget de base, peut être remplacé par des chakrams. Des talismans complètent l’équipement en accordant des passifs (plus de soins par exemple). Plus le prince avance, plus les objets qu’il récupère sont puissants : plus de dégâts, plus de passifs… Il faut vite faire le tour de la carte pour découvrir des coffres ou des autels sacrificiels. Ces derniers, en échange d’une certaine quantité de points de vie, proposent une récompense. De quoi jouer avec le feu et flirter avec les promesses de la mort.

Cela n’est pas à craindre, bien au contraire : ce qui vous tue vous rend plus fort.. Ou presque. Au cours de votre périple, vous tomberez peut-être sur des plans de fabrication d’armes. Vous pourrez ensuite les donner au forgeron, qui a pris place dans l’Oasis : c’est le hub de départ, où vous reviendrez à chaque fois que vous rendrez vos armes. Il pourra les construire en échange de devises, que vous trouverez également au cours de votre voyage. De quoi commencer à explorer à fond.

Un prince franco-belge de Perse

Loin de celle de Prince of Persia : The Lost Crown, la direction artistique de Rogue Prince of Persia avait de quoi attirer l’attention puisqu’il est inspiré de la bande dessinée franco-belge. Force est de constater que cela ne plaira pas à tout le monde. Mais il a le mérite d’être fonctionnel : chaque impact est représenté sur l’écran avec des symboles compréhensibles au premier coup d’œil. De quoi ressentir un dynamisme maîtrisé manette en main. On contemple avec plaisir les fonds illustrés, du moins ceux des deux premiers biomes. Il faut dire qu’ils ne sont pas gâchés par les murs qui servent de support à nos acrobaties puisqu’ils sont mis au second plan. À cela s’ajoute la tension de la musique. Cela donne l’impression d’être en Perse en guerre. Il a été modernisé et arbore un style plus électro. Ajoutée aux bruitages d’armes, de coups de pied et de projectiles en tout genre, la bande-son colle tout simplement au gameplay nerveux de ce nouveau Prince of Persia.