Après plus d’un siècle, les mythiques Congrès Solvay s’ouvrent à la biologie : « Nous sommes à l’aube d’une révolution thérapeutique »

Après plus d’un siècle, les mythiques Congrès Solvay s’ouvrent à la biologie : « Nous sommes à l’aube d’une révolution thérapeutique »
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La biologie quantitative, qui combine des « données », consiste à utiliser des techniques mathématiques, statistiques ou informatiques pour étudier les organismes vivants puis à construire des modèles prédisant leur fonctionnement. Exemple concret : étudier la façon dont le cœur humain se forme et se développe, grâce à l’imagerie 3D, à la simulation informatique et à l’analyse de données statistiques, le tout pour aider à réparer cet organe vital après une crise cardiaque. Ce conseil est une manière pour la Belgique de devenir «un acteur majeur » du développement de ce domaine de recherche à l’échelle internationale, selon les Instituts Solvay.

Quand Oppenheimer, père de la bombe atomique, dormait au Palais Royal de Bruxelles et dînait à l’Atomium

Les systèmes vivants peuvent également calculer

La conférence portera notamment sur la discipline appelée informatique biologique, à la pointe de la science. Ceci repose sur l’idée que les systèmes vivants peuvent également « calculer ». Par exemple, nous pouvons considérer les cellules de notre corps comme étant comme des logiciels, « programmés » pour exécuter des fonctions spécifiques à des moments précis. Si nous pouvions comprendre les calculs biologiques (cela peut être fait à l’aide d’outils informatiques), cela transformerait notre compréhension du comportement des cellules. Si nous comprenons ces programmes, nous pourrions les « déboguer » en cas de problème.

Pour faire découvrir ces nouveaux domaines de recherche et notamment la question du traitement de l’information par le génome, les cellules et les tissus, l’après-midi du 21 avril, à Flagey, sera ouverte au grand public. La spécialiste de biologie quantitative et de calcul biologique Stephanie Palmer, de l’Université de Washington, parlera notamment de la manière dont notre cerveau anticipe et « calcule » l’avenir. Des visions prédictives exceptionnelles : pensons par exemple à la joueuse de tennis Serena Williams capable, dès que l’information est perçue par les cellules rétiniennes de l’œil, d’anticiper en moins d’une fraction de seconde le point précis de rattrapage et de lancer. le ballon revient vers l’adversaire…

Infos : http://www.solvayinstitutes.be/html/publicevent.html

 
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