Une nouvelle ère imparfaite mais prometteuse pour la célèbre saga d’horreur

Une nouvelle ère imparfaite mais prometteuse pour la célèbre saga d’horreur
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Plus de 30 ans après sa création, Seul dans le noir fait un retour aux sources pour repartir sur de nouvelles bases. Même s’il comporte plusieurs écueils, ce nouveau véhicule d’Edward Carnby – et de ses créatures cauchemardesques – réussit néanmoins à remettre la franchise vidéoludique sur les bons rails. Et c’est un accomplissement en soi.

Il fut un temps où le titre Seul dans le noir était synonyme de pure terreur, de sueurs froides et de nuits blanches provoquées par les horribles créatures présentes dans les différents jeux de la saga. Mais les années sont venues ternir cette réputation, autant avec des suites de qualité discutable qu’une adaptation cinématographique – rebaptisée Au bord des ténèbres au Québec – vilipendé par les fans et les critiques.

La saga a-t-elle retrouvé toute sa noblesse aujourd’hui ? En un mot : non. Mais ce nouveau Seul dans le noir pourrait très bien réconcilier les joueurs avec le personnage d’Edward Carnby.

Le manoir de toutes les peurs

Le célèbre détective privé reprend donc du service, cette fois pour tenter d’élucider le mystère qui plane à l’intérieur du manoir Derceto, lieu de repos pour êtres « mentalement fatigués ». C’est la disparition d’un des pensionnaires qui va déclencher cette nouvelle intrigue, sa nièce étant prête à tout pour le retrouver.

Photo fournie par THQ Nordic

Pour ce faire, le joueur devra explorer ledit manoir, mais dépassera rapidement ses limites puisque différentes pièces font office de portails vers d’autres lieux et même des réalités. Et c’est à travers eux que la terreur étendra ses tentacules jusqu’à embrasser celui qui tient la manette entre ses mains.

Car les ambiances déployées tout au long de l’aventure réussissent bien à matérialiser l’angoisse émanant de ces lieux très moroses. L’esthétique gothique fait également revivre l’âge d’or du film noir, en insufflant beaucoup de caractère à l’intrigue et à ses rebondissements. Les énigmes et les brainstormings sont particulièrement bien développés, certains d’entre eux nécessitant une véritable réflexion et analyse de la part du joueur.

Petit conseil cependant pour les francophones : n’hésitez pas à vous référer aux indices dans leur langue d’origine si vos compétences linguistiques vous le permettent. Une certaine énigme n’a pu être résolue qu’après consultation de la version anglaise, la clé du mystère ayant probablement été perdue dans la traduction. Un bien triste écueil donc.

Des combats dangereux

Mais là où le problème réside davantage, c’est dans les scènes d’action et de combat, alourdies par une mécanique rigide, manquant de fluidité et de flexibilité. Les rencontres avec différents monstres et créatures sont souvent inconfortables, avec des manœuvres dénuées de logique voire parfois même de sens. Bref, ceux-ci deviennent vite le talon d’Achille de ce projet. Seul dans le noir version 2024.

Photo fournie par THQ Nordic

Nous avons néanmoins apprécié les quelques heures passées à déambuler dans les couloirs du manoir Derceto – l’aventure se boucle en moins de 10 heures – pour en explorer tous les petits recoins et sombres secrets. Peut-être pas de quoi y séjourner une seconde fois, mais suffisamment pour espérer une suite.

Et c’est bien plus que la saga Seul dans le noir avait réussi à le faire au cours des 20 dernières années.

Seul dans le noir ★★★☆☆

  • Disponible sur PS5, Xbox Series et PC
 
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