12,95 € : le même prix que le Lubrifiant Doux Chauffant Satisfyer aux effets agréablement chauffants. Un prix incroyablement bas pour un sextoy dédié au plaisir féminin utilisant la technologie « Air Pulse ». Un dérivé de la « Pleasure Air Technology » initialement développée et brevetée il y a 10 ans par Womanizer. Un effet de succion produit par une onde d’air séquentielle sur la partie émergée du clitoris qui a été maintes fois amélioré mais jamais dépassé jusqu’à présent. Appelés par certains « aspirateurs clitoridiens », ces jouets ont immédiatement fait l’unanimité et ont assez révolutionné le rapport des femmes à la masturbation et à l’orgasme, l’effet étant modulable, doux mais intense (on en parle comme d’une sensation d’aspiration, de flux et de reflux comme une vague aquatique). . Le vibromasseur traditionnel offre des vibrations peut-être moins subtiles. Même s’ils ont encore plusieurs femmes.
Technologie Wave : recommandée par les sexologues
Cette approche « sans contact » est désormais commercialisée par toutes les marques de sex-tech. Son efficacité est reconnue par les sexologues du Nord du pays : «Je compare cela à la masturbation du pénis, où l’on fait glisser le prépuce sur le gland. Les jouets à pression d’air font la même chose sur le capuchon clitoridien, la peau qui entoure la pointe du clitoris.», explique Ruud Poppe à Het Laatste Nieuws. Tandis que la sexologue clinicienne Joëlle Smets nous disait «conseiller ses patients ayant une relation complexe avec leur corps, la masturbation et/ou l’orgasme».
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Mais la qualité du plaisir obtenu peut-elle être inversement proportionnelle voire déconnectée du prix du sextoy choisi ? En 2021, le sextoy Fleur Magique (en forme de bouton de rose), a également été pris d’assaut après une vidéo sur TikTok dans laquelle une jeune femme expliquait l’effet Wow que produisait ce stimulateur clitoridien destiné à reproduire le cunnilingus. .
Son avantage : un prix inférieur à 25 euros. Ses zones d’ombre : un objet fabriqué par une société chinoise anonyme et sans aucune indication concernant les matériaux et les moteurs. Un effet d’annonce incroyable pour un jouet très bruyant dont les 7 niveaux d’intensité et le style « langue vibrante » étaient plus proches de zéro que du 7ème Ciel… même en ajoutant l’effet vibrant.
13€ : peu d’argent mais peu de possibilités
Le One Night Stand de Satisfyer, celui qui ne coûte pas 13 €, est en vente en ce moment. Sur le site Kruidvat où il est notamment vendu, la marque en parle comme d’un «Produit d’introduction de 90 minutes (qui) offre une utilisation limitée et est un délicieux stimulant». Pas de quoi fouetter les chevaux du plaisir, vraiment… Surtout quand on voit que « usage limité » fait que le sextoy fonctionne avec deux piles !
Le paragraphe suivant, nous en parlons comme d’un «sextoy pour le clitoris dont la puissance des ondes de pression a fait ses preuves, (qui) vous emmènera vers de nouveaux sommets à ne manquer pour rien au monde. Il propose quatre programmes d’intensité différents pour une durée maximale de 90 minutes. C’est plus que suffisant pour se familiariser avec cette technologie passionnante et éprouver un plaisir prolongé.».
Alors ce sextoy clairement entrée de gamme est censé vous emmener vers de nouveaux sommets… avec ses 4 niveaux d’intensité ? Mieux ou similaire à l’action orgasmique du best-seller de Satisfyer ? (Le Pro-2 de 3ème génération avec la technologie appelée Liquid Air coûte entre 79€ et 89€ avec 11 modes vibrants et 12 modes d’ondes de pression). Mieux ou identique au best-seller du marché, le Womanizer Premium 2. Lequel coûte quand même 199 € (avec 14 niveaux d’intensité et bien d’autres avantages) ? Ou encore équivalent à la célèbre « Fontaine de Jouvence », le sextoy belge à air pulsé (19 000 exemplaires vendus en 2023).
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Fonctionne sur batterie et plastique d’abord
Derrière ce prix imbattable, se cache un produit qui n’a pas trouvé un large public car peu concluant, estime Ruud Poppe, le sexologue flamand, qui explique que Satisfyer est connu pour s’intéresser à «ce qui a fait le succès d’autres marques et le copie dans des usines low-cost en Chine. L’entreprise produit également des jouets en série. Un jouet ne se vend pas bien ? Elle baisse alors les prix pour se débarrasser de son stock. Le One Night Stand à 12,95€ ? “C’est ridiculement petit, mais c’est compréhensible : on ne peut pas recharger le jouet» via un câble USB ! Il fonctionne avec deux piles AAA et contient plus de plastique que de silicone (ce qui semble bien plus qualitatif).
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Luana, gérante des loveshops Désir&Moi à Liège et Bruxelles, ne vend aucun Satisfyer dans ses magasins. Pour elle, le niveau de satisfaction des produits est trop fluctuant, la qualité s’améliore mais reste douteuse et l’entreprise allemande “n’a pas une bonne réputation dans le secteur de la sex-tech. Sa stratégie est de copier rapidement des produits efficaces et innovants développés grâce à des années de recherche et développement. Et inonde le marché de ces copies qui n’atteignent jamais l’original. En jouant sur le design et les réseaux sociaux. Cette marque est constamment jugée pour contrefaçon de brevet. dénonce cette pro du sextoy à qui elle n’inspire pas confiance.
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Le sexologue est moins tranché, expliquant au journaliste de HLN que «le prix du Satisfyer Pro 2 reste constant, ce qui en fait un appareil décent». Il y a également une bataille en cours entre l’équipe pro-« Satisfyer » et l’équipe pro-« Womanizer ». Les premiers s’indignent des prix style luxe du Womanizer qui n’apportent rien de spécial en termes de technologie, les seconds ignorent les produits »avec des pointes mal calculées, un air pulsé trop gros et lent».
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