Le vaisseau spatial russe Soyouz amarré à la Station spatiale internationale

Le vaisseau spatial russe Soyouz amarré à la Station spatiale internationale
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(Moscou) La sonde Soyouz qui a décollé il y a deux jours avec à son bord le premier cosmonaute biélorusse de l’histoire, Marina Vassilevskaya, s’est amarrée lundi à la Station spatiale internationale (ISS), a annoncé l’agence spatiale russe Roscosmos sur Telegram.

L’équipage du Soyouz MS-25 est composé de l’astronaute américaine Tracy Dyson, du cosmonaute russe expérimenté Oleg Novitsky et de Marina Vassilevskaya, 33 ans.

Tracy Dyson passera 184 jours en orbite, tandis que ses collègues reviendront sur Terre le 6 avril, après 14 jours dans l’espace, a indiqué Roscosmos.

Le vaisseau spatial a décollé samedi du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, après un premier test annulé au tout dernier moment en début de semaine.

Ce report, annoncé alors que la fusée était déjà sur la rampe de lancement, a été perçu comme un nouveau revers pour le secteur spatial russe, en difficulté depuis des années en raison de problèmes de financement, d’échecs embarrassants et de scandales. de corruption.

Trois véhicules spatiaux russes amarrés au segment russe de l’ISS ont connu des fuites de liquide de refroidissement ces derniers mois. En août, la première sonde russe envoyée sur la Lune depuis l’URSS s’est écrasée sur la surface lunaire.

Le secteur spatial russe est également limité par son manque d’innovation, la plupart de ses systèmes s’appuyant sur des technologies soviétiques généralement fiables, mais vieillissantes.

Après la fin du programme américain de navettes en 2011, les fusées Soyouz avaient le droit exclusif d’effectuer des vols habités vers l’ISS. Un monopole, lucratif pour Roscosmos, qui a pourtant pris fin en 2020 avec l’arrivée de la société privée SpaceX du milliardaire Elon Musk.

La coopération russo-occidentale dans le domaine spatial a également été mise à mal par l’offensive russe contre l’Ukraine et les sanctions qui ont suivi. L’ISS constitue l’un des rares domaines de coopération encore en cours entre Moscou et Washington.

Mais la Russie souhaite mettre fin à sa participation à l’ISS après 2024 pour se concentrer sur la construction de sa propre station spatiale.

 
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