Qu’est-ce que la comète du diable ?
Son nom officiel est 12P/Pons-Brooks, résultat de la combinaison des noms de deux astronomes (Jean-Louis Pons et William Robert-Brooks) qui ont découvert cette comète. Selon Live Science, lorsque cette comète dite volcanique est exposée au rayonnement solaire, son noyau, d’une vingtaine de kilomètres de diamètre, se fissure à l’intérieur et laisse ainsi s’échapper gaz et glace sous la forme de deux cornes très caractéristiques. Deux cornes qui lui valent son surnom de « comète du diable ». De plus, la comète est presque trois fois plus grande que l’Everest.
Sa période orbitale autour du Soleil est estimée à un peu moins de 71 ans. Elle a été observée pour la dernière fois en 1954 et ne sera visible qu’en 2095, rappelle le site Stelvision.
Quand l’observer ?
Certains yeux avisés – et bien équipés – ont déjà pu l’observer dans le ciel depuis le 17 mars. Mais c’est à partir de ce vendredi 22 mars qu’il devrait être le plus brillant et donc le plus visible.
Dans l’hémisphère nord, la Comète du Diable sera visible la nuit tombée du côté de la constellation d’Andromède, « au-dessus de l’horizon ouest-nord-ouest, tout au long du mois de mars jusqu’à 21h30, puis jusqu’à 22h30 lors du premier mois de mars. mi-avril », explique Stelvision. Elle sera la plus proche du Soleil le 21 avril et deviendra alors invisible depuis l’hémisphère nord.
Comment l’observer ?
Selon la NASA, la comète du Diable sera « suffisamment brillante pour être observée avec des télescopes et des jumelles ». A l’œil nu aussi, mais ce sera beaucoup plus flou.
