Le télescope James-Webb aurait observé une exoplanète dont les océans sont en ébullition

Le télescope James-Webb aurait observé une exoplanète dont les océans sont en ébullition
Descriptive text here

Temps de lecture : 2 minutes – Repéré sur Futurisme

Dans l’imaginaire collectif, le « pire scénario » en matière de réchauffement climatique est l’image de Kevin Costner naviguant sur une planète entièrement recouverte d’eau (comme dans le film Monde de l’eau, DONC). Mais essayez d’imaginer cette eau bouillante et vous aurez une idée de ce qui se passe sur l’exoplanète de la semaine, décrit dans un article du média en ligne Futurism.

Une équipe de scientifiques de l’Institut d’Astronomie de l’Université de Cambridge (Angleterre) s’est intéressée au système TOI-270, composé d’une naine rouge et de trois exoplanètes en orbite autour d’elle, située à environ 73 années-lumière de notre système solaire. Selon eux (leurs travaux ont été publiés dans la revue scientifique Astronomy & Astrophysics), l’une des planètes de ce système pourrait être recouverte d’eau… bouillante.

L’analyse des données du télescope spatial James Webb sur la composition chimique de l’atmosphère de l’exoplanète TOI-270 a permis de déterminer la présence d’eau. La détection dans le spectre de cette étoile de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO2), couplée à l’absence de détection d’ammoniac (NH3), en fait une candidate au statut de « monde hycéen », planète recouverte d’eau. .

La particularité de cette planète océanique est que, selon les calculs des chercheurs, il ferait environ 100°C. Si l’on en croit ces estimations, TOI-270 d serait donc une exoplanète recouverte d’eau bouillante, ce qui rend son statut de « planète habitable » plutôt précaire.

De l’eau ou des pierres

Cette improbable conjonction d’observations a conduit d’autres scientifiques à chercher une autre façon d’interpréter ces données. Interrogée par le Guardian, une équipe internationale – dirigée par le Canadien Björn Benneke, professeur à l’Université de Montréal – pense que nous avons affaire à une planète rocheuse noyée dans une atmosphère très dense, composée de vapeur d’eau et d’hydrogène. De notre côté, nous préférons toujours la mer bouillante.

Ce débat ne remet pas en cause la précision des données du télescope James-Webb et sa capacité à détecter des signatures chimiques, et donc la composition des planètes les plus lointaines de notre système solaire. Mais même avec ces données difficiles à reproduire en laboratoire, les interprétations peuvent varier : océan bouillant pour les uns, four rocheux pour les autres.

Depuis la découverte de la première exoplanète en 1992, des milliers de personnes ont été découvertes, certaines particulièrement improbables. La motivation derrière ces travaux est la recherche d’une planète « habitable », qui répondrait à des critères définis : présence d’eau liquide, d’énergie et de nutriments. Idéalement pas trop cuit.

Pas sûr donc que l’on passe immédiatement au TOI-270 d, même si les prochains étés s’annoncent encore chauds sur Terre. Pourtant, si Kevin Costner veut faire un « Waterworld 2 », dans lequel il peut cuire ses nouilles simplement en se penchant par-dessus le bord, on ira le voir.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV ce projet boosté par l’IA permet d’effectuer des recherches anonymes
NEXT Combien de temps reste-t-il pour se procurer le dernier Google Pixel 8 Pro à moins de 800 euros ? – .